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   no soy el solo imperfecto
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no soy el solo imperfecto

VIP-Blog de mellowman2006
  • 50 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 14/04/2006 18:54
    Modifié : 11/06/2007 18:50

    Garçon (32 ans)
    Origine : casablanca
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    Traditionnel, populaire, folklorique et autres dénominations

    11/06/2007 18:50



     

                Selon les époques, les pays et les auteurs, on trouvera différentes appellations de la discipline :

    ethnologie musicale, ethno-musicologie, ethnophonie, folklore musical, folk-music, géographie musicale, musicologie comparée (vergleichende Musikwissenschaft), musique ethnique, musique exotique, musique folklorique, musique populaire, musiques de haute culture, musiques du monde, musiques extra-européenne, musiques primitives, musiques traditionnelles,  world music, etc.

    Tous ces termes ne renvoient pas à une même réalité disciplinaire.  Le champ d'étude, les outils méthodologiques, l’ethnocentrisme ont beaucoup variés et ont conduits à l'emploi de cette terminologie abondante.

    Des mots couramment utilisés aujourd’hui comme "musiques du monde", "musique extra-européenne" ou "musiques traditionnelles" sont certes commodes à employer mais sont sujets à critiques dès lors qu’ils ne cernent pas exactement les limites à peu près établies de la discipline. D'autres débordent complètement du cadre des musiques auxquelles s'intéresse l'ethnomusicologue ou au contraire ne définissent qu'une partie d'entre-elles.

    Revenons sur les principaux qualificatifs que l’on trouve aujourd’hui.

    - Musique des sociétés de haute culture : ces sociétés de "haute culture" désignent les cultures dont l'origine remonte aux premières grandes civilisations urbaines. Elles possèdent un sens de leur histoire grâce à l'utilisation de l'écrit qui fixe le passé et l'archive (par opposition à la tradition orale).  Cette dénomination est assez unanimement acceptée en anthropologie. Musicalement, cela va concerner les musiques "classiques" de la Chine, de l'Inde, de l'Indonésie, des pays arabes, etc. On peut toutefois remarquer que ce terme "haute culture" doit en principe s'opposer à "basse culture", ce qui n'est pas le cas. Utiliser une expression renvoyant dans d'autres contextes à un jugement de valeur est préjudiciable. Cela pourrait pousser à considérer que les hautes cultures , celles de l'écrit, sont supérieures hiérarchiquement aux cultures de l'oralité. D'autant que l'on sait que les sociétés qui expriment les modalités de fixation et de transmission de leurs musiques via un support écrit ne se passent pas non plus de l'oralité. Il peut donc sembler plus pertinent, pour des raisons à la fois éthiques et de cohérence scientifique de préférer les termes de "musiques de traditions écrites" et "musiques de traditions orales".

    - Musique folklorique : sur un plan étymologique -folklore- désigne, en anglais, le savoir du peuple. Ce terme devrait être synonyme de musique populaire. Or, de façon très dommageable, le terme folklorique renvoie aujourd'hui en Occident le plus souvent à une idée d'archaïsme, à une image de recréation à vocation touristique de pratiques musicales et festives. Il a pu aussi incarner des identités nationales de manière idéologiquement fabriquée (ex. des pays de l'Est). Il est pourtant évident que des groupes folkloriques en France et ailleurs opèrent un véritable travail artistique et patrimonial.

    - Musiques archaïques : le terme d'archaïsme définit ce qui date d'une autre époque et apparaît comme désuet ou périmé. Triste sort pour l'ethnomusicologue si son champ d'investigation devait se limiter aux musiques archaïques !

    - Musiques du monde : traduction française du terme World-Music. Toutes les musiques sont "du monde". Et c'est là la seule critique que l'on peut opposer à cette dénomination souvent usitée : de par son imprécision, elle ne renvoie finalement à rien de très clair. Et si l'on veut entendre par ce vocable "du monde" les musiques autres qu'occidentales, on est en droit de se poser la question suivante : à quel monde appartient la musique occidentale ?

    - Musiques ethniques :  A décrypter les définitions de l'ethnomusicologie, on aura compris que si cette dernière s'intéresse aux musiques ethniques, elle se penche évidemment bien au-delà. Ce terme ne se valide donc que pour une certaine catégorie des musiques étudiées. A moins de convenir par exemple que les Bretons ou les Basques forment une entité ethnique cohérente, on préférera éviter son emploi dans un contexte général.

    - Musiques exotiques : l'exotisme se dit de ce qui appartient à un pays étranger et lointain, de ce qui en provient et se distingue par un caractère original. Si on excepte le côté désuet du terme, on comprend bien à la lecture de cette définition, que l'exotisme n'est pas une composante suffisante pour englober tous les champs pris en compte par l'ethnomusicologie.

    - Musiques extra européennes : voilà encore une dénomination souvent employée. L’ethnomusicologie s’intéresse aussi à des musiques européennes !

    - Musiques populaires : s'applique étymologiquement à "tout ce qui est propre au peuple, qui s'y rattache ou qui s'y adresse". La musique 'tecno' par exemple est aujourd’hui une musique populaire. Pourtant l’ethnomusicologie ne s’y intéresse pas directement (sinon qu'éventuellement sous un angle d’approche du type : métissages, influences occidentales dans une culture x ou y).

    - Musiques primitives : le qualificatif "primitif" est usité pour certaines sociétés très loin du stade de l’industrialisation. On sait évidemment que l'état de développement économique d'une société n'influe en rien sur son degré de complexité musicale. Le terme 'primitif' est à exclure, à mon sens.

    - Musiques traditionnelles : Etymologiquement (du latin traditio  : action de livrer, de transmettre), ce mot s'applique à tout ce que l'on sait ou met en pratique par transmission le plus souvent –mais pas uniquement- orale, génération après génération.  La tradition ne correspond pas nécessairement à tout ce qui est transmis mais à ce qui est reconnu comme venant du passé. On s'en sert constamment pour valider ou invalider la nouveauté. Le qualificatif "musiques traditionnelles" désigne t-il le mode de transmission (oral, par imitation) de la musique ou/et les contextes traditionnels dans lesquels on pratique cette musique ou/et encore la société elle-même qualifiée de traditionnelle ?   Mais quelle société n'est pas ou n'a pas de structures fondées sur une tradition ? Il y a aussi des traditions ou des attitudes codifiées très traditionnelles dans la musique classique occidentale; que l'on pense par exemple au public des salles de concert ou de théâtre !

    On pourra lire avec intérêt, sur ce sujet, l'ouvrage de Jean During "Quelque chose se passe : le sens de la tradition dans l'Orient musical" (Ed. Verdier, 1994), qui, à partir de l'exemple iranien, passe en revue les différentes notions qui gravitent autour des multiples acceptions du mot.

    - World music : catégorie marketing inventée par les maisons de disques dans les années 1980. On range sous cette dénomination toutes les musiques dont les sonorités font appels à des techniques ou des instruments exotiques (selon la définition citée plus haut). On peut y retrouver par exemple un chanteur malien dont la musique emprunte à l'Occident, comme un compositeur français contemporain qui mêlera quelques sons de tablas et de sitar à ses synthétiseurs. Qu'on ne voit là aucune critique sur la valeur esthétique de ces musiques, mais juste l'idée que la world music est souvent assez éloignée de ce qu’étudie l’ethnomusicologie.

    Entre tous ces termes et les musiques qui entrent dans le champ d'étude de l'ethnomusicologie, il y a des aires de rencontre, parfois vastes, mais pas d'équivalence exacte. Les musiques ethniques rentrent complètement dans le champ ethnomusicologique mais ne le remplissent pas entièrement. A contrario, les musiques traditionnelles le remplissent aussi en partie mais le débordent largement.

    Pour des raisons évidentes de commodité, et parce qu'il n'existe pas de terme en parfaite corrélation, sinon celui de "musiques de l'ethnomusicologie" dont on comprend aisément les réticences qu'il pourrait susciter (par son flou), on ne s'interdira pas l'emploi de certains de ces termes. Il s'agit juste d'avoir conscience de leurs limites sémantiques, et de les choisir précautionneusement.

    N'oublions pas, pour finir, que toutes ces catégories sont de purs concepts occidentaux. Un travail de terrain privilégiera les catégories locales, indigènes, vernaculaires






    Differents styles de House

    22/05/2007 20:41



    Differents styles de House

    La house est un style qui englobe plusieurs sous styles, comme la house est un sous style de la musique électronique. La house compte beaucoup de sous styles et les noms peuvent légèrement changer suivant la personne. Je mentionne ici mes propres définitions.


    La deep house:
    Style très profond, mélodique ou on trouve beaucoup d'émotions et où le mot joli s'applique sur une bonne production. C'est un des styles les plus lent de la house (118-123 bpm). Malheureusement il n'y a pas beaucoup de soirées deep house, car les organisateurs de soirées jugent que c'est plus un musique qui s'écoute chez soi.

    Référence: Ben Watt et les soirée "lazy dog".


    La disco house:
    Style trés joyeux de la house où le filtre est omniprésent, trés bon style pour le dance floor.

    Référence: Dj-Pit et son label Toulhouse Records.


    La latino house:
    Style trés estival, avec un son trés chaud, idéal pour faire monter le vibe dans un mix.

    Référence: Le label Africanism.


    Le garage:
    Le style le plus underground de la house et sûrement le plus passionnant. Le garage c'est le mélange de productions sonnant "à l'américaine"(sons chauds avec claviers, souvent le piano), et des voix venues d'ailleurs toujours chantées en anglais. Malheureusement c'est un style que les non initiés ne comprennent pas !

    Référence: Les masters at work, la soirée Cheers à Paris.


    La teck house:
    Style assez réçent, basé essentiellement sur le beat: c'est le style le plus tapage de la house ce qui en a logiquement fait le style le plus commercialisé. Rien de mieux que de la teck house pour finir un long set.






    Du disco à la house

    22/05/2007 20:34



    C'est au sein de ce dernier club (le paradise garage) que le disco se transforme progressivement en garage (premierrivé et forme vocale de la house) gràce à son fameux dj: Larry Levan. En 1982, l'appellation disco céde la place au Hi-Nrg: une fusion des mélodies avec un son résolument synthétique et quelques éléments disco caractéristiques. En 1985, un dj du club Warehouse à Chicago, Frankie Knuckles, va inaugurer une nouvelle façon d'utiliser les disques, puisqu' en plus de les enchainer, il va prendre le parti de les mixer ensemble, utiliser le sampling et finalemment donner naissance sans le savoir à la house. "And house music was born" scande alors Fingers Inc (aka Larry Heart). Et voilà comment la house est née...




    Histoire de la house en bref

    22/05/2007 20:31

    Histoire de la house en bref


    La house puise ses influences directement dans la musique noir-américaine. Dans les années 70 un courant étranger au rock sert de base à la house moderne: le phénoméne disco. Musique purement commerciale et se revendiquant comme telle, le disco voit le jour à Munich en 74 - 75 avec Gorgio Moroder qui imagine un langage musical linéaire et répétitif, connoté sexuellement et s'articulant autour de basses syncotéesritées du funk.
    Le disco developpe le principe du remix qui permet d'étirer un morceau à volonté. En 1976 "Love to love your baby" du tandem Moroder/Donna Summer devient un tube planétair
    e.
    Le dis
    co explose dans les discothéques gay et célebre le sexe, le plaisir et la danse. C'est l'époque de l'ouverture de grands clubs mythiques:le palace à Paris, le heaven à Londres, le studio 54 ou le paradise garage à New york.






    bob discography

    17/02/2007 15:58

    bob discography


    Les cinq premiers albums présentés dans cette discographie appartiennent à une époque lointaine, les sixties. Bob, Bunny et Peter portaient un costard et des lunettes noires. Ils avaient les cheveux courts, ne fumaient pas en public et jouaient des rythmes alertes pour faire danser les Jamaïcains dans les sound-systems. A cette période, les Wailers passent du ska au rock-steady, chantant l’amour et les rude boys de Kingston.


    - One love at studio One -

    1. Teenager In Love
    2. Ska Jerk
    3. Simmer Down
    4. One Love
    5. I'm Gonna Put It On
    6. Who Feels It Knows It
    7. Bend Down Low
    8. And I Love Her
    9. Like A Rolling Stone
    10. Can't You See

     

    - The Wailing Wailers at Studio One -

    1. And I Love Her
    2. Rude Boy
    3. I'm Still Waiting
    4. Ska Jerk
    5. Somewhere To Lay My Head
    6. Wages Of Love
    7. Wages Of Love
    8. I'm Gonna Put It On
    9. Cry To Me
    10. Jailhouse
    11. Sinner Man
    12. Who Feels It Knows It
    13. Let Him Go
    14. When The Well Runs Dry
    15. Can't You See
    16. What Am I Supposed To Do
    17. Rolling Stone
    18. Bend Down Low
    19. Freedom Time
    20. Rocking Steady


    - Simmer down at Studio One -

    1. This Train
    2. Simmer Down
    3. I Am Going On
    4. Do You Remember
    5. Mr. Talkative
    6. Habits
    7. Amen
    8. Go Jimmy Go
    9. Teenager In Love
    10. I Need You
    11. It Hurts To Be Alone
    12. True Confession
    13. Lonesome Feeling
    14. There She Goes
    15. Diamond Baby
    16. Playboy
    17. Where's The Girl For Me
    18. Hooligan
    19. One Love
    20. Love And Affection


    - Birth of a legend -

    1. Simmer down
    2. It hurts to be alone
    3. Lonesome feelings
    4. Love and affection
    5. I'm still waiting
    6. One love
    7. I am going Home
    8. Wings of a dove
    9. Let him go
    10. Who feels it (knows it)
    11. Maga dog
    12. I made a mistake
    13. Lonesome track
    14. Nobody knows
    15. The ten commandments of love
    16. Donna
    17. Do you remember
    18. Dancing shoes
    19. I don't need your love
    20. Do you feel the same way



    1. Wings of a dove
    2. It hurts to be alone
    3. I'm still waiting
    4. Who feels it (knows it)
    5. Do you remember
    6. Dancing shoes
    7. I don't need your love
    8. Lonesome track
    9. Do you feel the same way
    10. The ten commandments of love


    - African herbsman -

    Sorti sur le label Trojan Records, African herbsman est un album produit en collaboration avec Lee Perry. Première création ‘rasta’ des Wailers, African Herbsman ne contient que des tubes devenus des standards du reggae roots, comme 400 years, Kaya, Fussing and fighting ou Sun is shining.

    1. Lively up yourself
    2. Small axe
    3. Duppy conquerer
    4. Trenchtown rock
    5. African herbsman
    6. Keep on moving
    7. Fussing and fighting
    8. Stand alone
    9. All in one
    10. Don't rock the boat
    11. Put it on
    12. Sun is shining
    13. Kaya
    14. Riding high
    15. Brain washing

    16. 400 years


    - Catch a fire -

    Catch a fire, sorti en 1971, est le premier album issu de la collaboration entre les Wailers et Chris Blackwell. Les ventes seront limitées mais la critique élogieuse. Island positionne les Wailers comme des rockers plutôt que des reggaemen, travaillant les arrangements et le look de l’album en ce sens (un briquet figure seul sur une pochette dépouillée). Les titres de l’album, principalement composés par Bob, annoncent les thèmes clefs des Wailers pour les dix années à venir : la paix, l’unité, la justice sociale, la pauvreté, l’histoire des peuples africains.

    Enregistré au Dynamic Sound Studios, au studio d’Harry J. et au Randy's, mixé au studio Island (Londres).

    1. Concrete jungle
    2. Slave driver
    3. 400 years
    4. Stop that train
    5. Rock it baby
    6. Stir it up
    7. Kinky reggae
    8. No more trouble
    9. Midnight ravers

    Bob Marley : Voix, guitares - Peter Tosh : Claviers, guitares, voix - Bunny Livingstone : Congas, bongos, voix - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie

    - Burning the wailers -

    Après Catch-A-Fire, Burnin est un album de transition pour Bob Marley et les Wailers. Contraints d’entrer dans le moule promotionnel pour se faire connaître, Bob, Peter et Bunny enchaînent les tournées et les plateaux télé, séduisant les critiques occidentaux par leur travail. L’album, enregistré en Jamaïque, intègre des titres composés avec Lee Scratch Perry, comme Small axe, et confirme le talent d’auteur de Bob. Les thèmes rastas sont développés plus largement, tandis que l’usage des percussions s’étend, dans la tradition burru. Sur la pochette Bob fume d’ailleurs un gros spliff, exprimant par cette pose provocatrice le credo rasta. Problème : des tensions apparaissent au sein du groupe ; Bob prend naturellement le leadership, encouragé par Chris Blackwell, tandis que Peter supporte mal de passer à l’arrière-plan et que Bunny exprime le désir de rentrer en Jamaïque. La campagne lui manque et la grisaille londonienne le déprime. Peter et Bunny quitteront bientôt le groupe, laissant Bob poursuivre sa carrière solo, éclatante et prolifique. Burnin’ marque le début de l’adhésion du grand public au reggae des Wailers, des titres comme Get up, Stand up ou I shot the Sheriff (bientôt repris par Clapton) devenant des tubes intemporels.

    Enregistré au studio d’Harry J., mixé au studio Island (Londres). Produit par Chris Blackwell et les Wailers. 1973.

    1. Get up, stand up
    2. Hallelujah time
    3. I shot the sheriff
    4. Burnin' & lootin '
    5. Put it on
    6. Small axe
    7. Pass it on
    8. Duppy conqueror
    9. One foundation
    10. Rastaman chant

    Bob Marley : Voix, guitares - Peter Mackintosh : Guitares, voix - Bunny Livingstone : Congas, bongos, voix - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Earl "Wyre" Lindo : Claviers

    - Natty Dread -

    Premier album solo de Bob, Natty Dread prouve qu’il est un grand artiste, soucieux de pousser plus avant son engagement dans la cause rasta. Les dreads ont bien poussé depuis Burnin’, et Bob commence à jouir d’une certaine notoriété depuis que la reprise par Clapton de I shot de Sheriff a attiré les projecteurs vers son compositeur.
    Al Anderson, jeune guitariste américain de Blues, rejoint l’orchestre qui soutient Bob, toujours épaulé par les frères Barrett. Bob s’adjoint en outre un trio de choristes féminin, les I-Threes, formé de "Judy" Mowatt, Marcia Griffith et sa femme Rita Marley. La pochette de l’album continue de mentionner les Wailers, même si la formation initiale a considérablement évolué.
    Natty Dread fut un énorme succès commercial et médiatique. Bob s’éloigne du son roots et du Dub qu’affectionnaient les Wailers au temps des délires de Scratch ; l’orientation rock et blues de ses créations lui attache pour longtemps un public de fans à la fois large et fidèle. No Woman no cry, tube sirupeux, ouvre à Bob les portes du star system. Demandé par tout le monde, désormais capable d’attirer en concert plusieurs milliers de personnes sur son nom, il transforme définitivement le reggae en un courant majeur de la musique contemporaine.


    Produit par Chris Blackwell et les Wailers. Enregistré au Harry J. Studios, Kingston. Mixé au Basing Street Studios, Londres. 1974.

    1. Lively up yourself
    2. No woman no cry
    3. Them belly full (but we hungry)
    4. Rebel music
    5. So Jah say
    6. Natty Dread
    7. Bend down low
    8. Talkin’ Blues
    9. Revolution

    Bob Marley : Voix, guitares - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Bernard "Touter" Harvey : Claviers - Al Anderson : Guitare Solo - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Rastaman Vibration -

    Sur sa lancée, Bob Marley continue de développer le message rasta, élargie à des considérations tiers-mondistes. Crazy Baldheads se moque des petits blancs tandis que War, animé d’un souffle historique, met en musique un discours d'Haïlé Sélassié prononcé devant les Nations-Unies pour demander la libération totale de l’Afrique, du Zimbabwe à l’Angola en passant par l’Afrique du Sud. Rastaman Vibration est la plus grosse vente de Bob de son vivant (les compilations dépasseront ensuite les albums originaux). 76, c’est aussi l’année des élections en Jamïque, et les affrontements entre les gangs du PNP et du JLP provoquent des bouffées de violence dans lesquelles Bob se trouve mécaniquement impliqué. En septembre 76, il est victime d'un attentat à son propre domicile. Bob s'en tire avec une balle dans le bras et une autre dans la poitrine ; Rita, sa femme, est blessée à la tête. Don Taylor, le manager des Wailers, est gravement blessé. Bob décide de retourner s’installer en Angleterre. Il y restera deux ans.

    Produit par Bob Marley et les Wailers. Enregistré au Harry J. Studios et Joe Gibbs Studios, Kingston. Mixé au Criteria Studios, Miami. Island,1976.

    1. Positive Vibration
    2. Roots, Rock, Reggae
    3. Johnny Was
    4. Cry to me
    5. Want More
    6. Crazy Baldhead
    7. Who the Cap Fit
    8. Night Shift
    9. War
    10. Rat Race

    Bob Marley : Voix, guitares - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, basse, percus et choeurs - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Earl "Chinna" Smith : Guitares - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs - Al Anderson : Guitare solo (sur Crazy Baldhead)

    - Exodus -

    Produit par Bob Marley et les Wailers. Island, 1977.
    Bob avait quitté l’atmosphère passionnée de la Jamïque pour trouver refuge en Angleterre. Or, 77 est marqué par de multiples troubles dans l’île, les punks de montrant décidés à foutre le bordel. Bob prête peu attention à ces mouvements, engagé dans son travail de création. Exodus est une nouvelle réussite, due notamment aux arrangements conçus par Junior Marvin, un jeune guitariste dont Bob s'est attaché les services et qui marquera profondément la suite de la carrière des Wailers. L'album parvient à concilier des titres graves, mystiques et politiques avec des morceaux plus légers et plus romantiques. Avec Natural Mystic, Bob donne à entendre une vision panthéiste de sa relation au monde, à la nature et à Jah. Exodus, le titre éponyme, est un long morceau de 7 minutes 30 où Bob décline le thème de l’exil. Enfin, en terminant avec One Love, l’album s’ouvre sur une note d’espoir, encourageant les auditeurs à se montrer confiants dans l’avenir.
    L’avenir, pourtant, prend une sale tournure à partir de cette date. Comme toujours, les Wailers se lance dans une méga-tournée internationale après la sortie de l’album. Ils sont désormais connus aux Etats-Unis, et leurs obligations enver un public qui n’en finit pas de s’étendre s’en ressentent. A Paris, Bob est victime d’un accident lors d’un match de foot contre une équipe de journalistes. Lors d’une visite chez le médecin, Bob apprend que son organisme contient des cellules cancéreuses. Contre l’avis de son entourage, Bob refuse de se faire amputer de l’orteil, et met un terme à la tournée. Désormais, il vit avec le spectre de la maladie en lui.

    1. Natural Mystic
    2. So Much Things to Say
    3. Guiltiness
    4. The Heathen
    5. Exodus (t)
    6. Jamming
    7. Waiting in Vain
    8. Turn Your Lights Down Low
    9. Three Little Birds
    10. One Love/People Get Ready

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions et Choeurs - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Kaya -

    Sorti en 1978 chez Island, Kaya est un ensemble de chansons d’amour (comme Is this love ?) et de morceaux célébrant le mode de vie rasta (Kaya signifie herbe en argot rasta). Composé dans la perspective du One Love Peace Concert, cet album fut présenté au monde lors de la tournée internationale des Wailers en 1978. Certains fans ont pu critiquer l’album, considérant que Bob Marley devenait mou. Il est vrai que Kaya venait après Rastaman Vibration et Exodus. Les Wailers ont souvent justifié cette pause : la situation était devenue trop dangereuse pour poursuivre dans la confrontation verbale. Il était devenu nécessaire de proposer aussi des chansons plus soft, moins combatives, pour ne pas suivre l’engagement dans la violence. Les Wailers voulaient porter la discussion sur le terrain de l’art de vivre, et continuer de séduire les fans occidentaux par des refrains simples et entraînants, qui continueraient de les faire adhérer à la cause rasta. Edité à une occasion historique, Kaya mérite donc mieux qu’un sourire dédaigneux, d’autant que les Wailers prouveront en 79 et 80 qu’ils n’ont rien perdu de leur mordant en éditant Babylon by bus puis Uprising, Survival et Confrontation.

    1.Easy Skanking
    2. Kaya
    3. Is This Love
    4. Sun is Shining
    5. Satisfy my Soul
    6. She's Gone
    7. Misty Morning
    8. Crisis
    9. Running Away
    10. Time Will Tell

     

    - Survival -

    Survival, c’est un message d’espoir apporté à l’Afrique à l’aude des années 80. Bob a passé une bonne partie de l’année 79 à paufiner cet album, qu’il avait prévu d’appeler Black Survival. Par respect pour le public blanc qui l’a soutenu depuis le début, Bob optera pour un titre plus consensuel. Entièrement composé de titres originaux, Survival est emprunt d’une ferveur militante, appelant à l’unité du continent africain. Plus qu’une consécration, Survival offre à Bob Marley un triomphe moral. Au-delà des disques d’or, le prophète rasta accède au statut de sage. Les Nations-Unies lui décernent la médaille de la Paix ; il est fait citoyen d'honneur de la Nouvelle-Zélande. Comme toujours, la sortie de l’album est suivie d’une gigantesque tournée internationale, du Japon aux Etats-Unis en passant par l’Europe et l’Australie. Bob affirme son statut de superstar. Peu après cette tournée, Bob et les Wailers sont invités par le nouveau gouvernement du Zimbabwe, en reconnaissance du soutien apporté à la lutte pour l’indépendance.

    Enregistré au studio Tuff Gong (Kingston). Island, 1979. Produit par : Bob Marley & The Wailers & Alex Sadkin.

    1. So Much Trouble in the World
    2. Zimbabwe
    3. Top Rankin'
    4. Babylon System
    5. Survival
    6. Africa Unite
    7. One Drop
    8. Ride Natty Ride
    9. Ambush in the Night
    10. Wake Up and Live

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - Al Anderson : Guitare Solo - Earl "Wire" Lindo : Claviers, orgue - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Uprising -

    Uprising, malgré son titre, marque une inflexion dans l’oeuvre et le combat de Bob Marley. Les Wailers se sont séparés de Don Taylor après évoir découvert ses talents d’escroc (le titre Bad card lui sera d’ailleurs dédicacé). Le contrat qui les lie à Island touche à sa fin. Bob se sait malade, et peine à se concentrer sur son travail. Au quotidien, les Wailers doivent résister aux médias pour éviter d’être tranformés en bêtes de foire.
    Sorti en 1980, Uprising est évidemment brillant, Could You Be Loved apportant une touche disco étonnante et sautillante. Si l’écoute d’Uprising laisse un goût amer, c’est sans doute parce que ses deux derniers titres, Forever Loving Jah et Redemption Song constituent des chants d’adieu de Bob à son public. Au cours de la tournée mondiale qui suit la sortie de l’album, "Tuff Gong Uprising", Bob passera une dernière fois à Paris, au Bourget, devant cinquante mille personnes. A New-York, Bob est victime d’un malaise au cours d’un footing. Il décide de maintenir les dates de la tournée mais doit se résigner après un dernier concert, à Pittsburgh. Il est alors admis dans un hopîtal de Miami. Après un passage en Suisse, Bob décidera de rentre en Jamaïque pour y vivre ses derniers jours. Il n’en aura pas le temps, décédant à Miami le 11 Mai 1981.

    Produit par Bob Marley & The Wailers et Chris Blackwell. Enregistré au Tuff Gong Studio, Kingston. Island, 1980.

    1. Coming in From the Cold
    2. Real Situation
    3. Bad Card
    4. We and Them
    5. Work
    6. Zion Train
    7. Pimper's Paradise
    8. Could You Be Loved
    9. Forever Loving Jah
    10. Redemption Song

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - Al Anderson : Guitare Solo - Earl "Wire" Lindo : Claviers, orgue - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Chances are -

    Album posthume sorti en 1981 sur le label WEA, Chances are est le fait d’un petit malin, Danny Sims, manager des Wailers entre 1968 et 1972. L’album, plutôt médiocre, est composé de huit titres de cette époque, remixés précipitamment pour profiter de l’aubaine. Il donne la mesure des multiples récupérations dont la dépouille de Bob fera l’objet.

    1. Reggae on Broadway
    2. Gonna get you
    3. Chances are
    4. Soul rebel
    5. Dance to the reggae
    6. Mellow mood
    7. Stay with me
    8. (I'm) Hurting inside.


    - Confrontation -

    Sorti en 1983 chez Island, Confrontation est un album posthume qui surprend tout le monde. Le disque réunit quelques titres sortis exclusivement en Jamaïque dans les années 70, ainsi que des morceaux non retenus lors des enregistrements de Survival et Uprising, comme Buffalo Soldier. Les bandes ont été retravaillées par les Wailers, si bien que le public a vraiment l’impression que Bob est vivant, et qu’il sort un nouvel album..

    1. Chant Down Babylon
    2. Buffalo Soldier (t)
    3. Jump Nyabinghi
    4. Mix up, Mix Up
    5. Give Thanks And Praises
    6. Blackman Redemption
    7. Trenchtown
    8. Stiff Necked Fools
    9. I Know
    10. Rastaman Live up

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, choeurs - Junior Marvin : Guitares, choeurs - Earl "Wyre" Lindo : Claviers - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - The I-Threes (Rita Marley, Marcia Griffith, Judy Mowatt) : Choeurs - Glen Da Costa : Saxo ténor - David Madden : Trompette - Nambo : Trombone - Devon Evans : Percussions - Santa : Batterie sur "Chant Down Babylon"


    Les lives

    Il existe de nombreux albums live des Wailers. Parmi eux, on distingue deux chefs d’oeuvre, Live ! et Babylon by bus.

    - Live! -

    Enregistré au Lyceum Theater de Londres et sorti en 1975 sur Island, Live ! est un témoignage délirant de l’émotion dont les concerts de Bob Marley étaient empreints. L’échange entre Bob et son public est perceptible sur No Woman, No Cry tandis que les interprétations fiévreuses de Lively Up Yourself et Get Up, Stand Up démontrent les talents de performers de Bob, fou et emporté dans une transe mystique dans ses concerts enfumés.
    Après cette tournée, Bob rentre en Jamaïque pour composer de nouveaux titres et lancer sa propre maison de disque. Il est aidé en cela par Chris Blackwell, qui lui vend une grande maison, futur siège de Tuff Gong, au 56 Hope Road.

    1. Trenchtown Rock
    2. Burnin' And Lootin'
    3. Them Belly Full
    4. Lively Up Yourself
    5. No Woman No Cry
    6. I Shot The Sheriff
    7. Get Up, Stand Up


    - Babylon By Bus -

    Enregistré à Paris, Copenhague, Londres et Amsterdam en 1978, Babylon by bus est un live époustouflant sorti sur Island. Il constitue une révélation pour de nombreux groupes de rock, qui comprennent à son écoute qu’il est possible de faire un album live à la fois puissant et pur musicalement. La section rythmique des Wailers (barrett brothers) est mise en avant sur ce disque, auquel Bob voulait absolument donner une tonalité rock, guitares en avant.

    1. Positive Vibration
    2. Punky Reggae Party
    3. Exodus (t)
    4. Stir it Up
    5. Rat Race
    6. Concrete Jungle
    7. Kinky Reggae
    8. Lively Up Yourself
    9. Rebel Music
    10. War/No More Trouble
    11. Is This Love
    12. Heathen
    13. Jamming


    Les films

    On notera que divers films ont aussi été tournés sur Bob Marley et les Wailers :

    - Exodus, de Keith McMillan, 1977. Le film montre les Wailers en concert au Rainbow Theater de Londres, en juin 1977.

    - Heartland Reggae, d’Emmanuel Boon, 1980. Concert de Bob Marley lors de la visite d’Heile Selassie en Jamaïque. On y voit aussi Peter Tosh et Burning Spear.

    - Reggae Sunsplash, de Stefan Paul, 1980. Enregistrement du mythique concert de Montego Bay, où se tenait le festival Sunsplash de 79, avec Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear, Thrid World.

    Les compilations

    Legend

    Is This Love, No Woman No Cry, Could you be loved, Three Little Birds, Buffalo Soldier, Get up Stand up, Stir It Up, One Love/People Get Ready, I Shot The Sheriff, Waiting In Vain, Redemption Song , Satisfy My Soul, Exodus, Jamming, Iron lion zion .


    Rebel music


    Rebel Music, So Much Trouble In The World, Them Belly Full, Rat Race, War/No More Trouble, Roots rock reggae, Slave Driver , Ride Natty Ride, Crazy Baldhead (t), Get Up, Stand Up

    Lively up yourself (4 Cd)


    Lively Up Yourself, Soul Rebel, Sun Is Shining, Stop The Train, African Herbsman, Mr.Brown, 400 Years, Rainbow Country, Brain Washing, Rebel's Hop, Stand Alone, Kaya, Trenchtown Rock, Riding High, Mellow Mood, Duppy Conquerer, There She Goes, Touch Me, Hammer, You Can't Do That To Me, How Many Times, Chances Are , Treat You Right, No Sympathy, Try Me, Put It On, Fussing And Fighting, Keep On Moving, Soul Almighty, Small Axe, Soul Shakedown Party, Go Tell It On The Mountain, Soon Come, Can't You See, Cheer Up, Do It Twice, Back Out, Soul Captive, Natural Mystic, Don't Rock My Boat, Caution, Reaction, It's Alright, Corner Stone, No Water, My Cup, All In One


    Natural Mystic

    Natural mystic, Don't rock my boat, Keep on moving, Lively up yourself, Stop the train, Small axe, Trenchtown rock, Corner stone, Mr. Brown, Soul shakedown party, African herbsman, Soul almighty, Treat you right, It's alright


    Natural mystic : the legend lives on

    Trenchtown Rock; live, Iron Lion Zion(remix), Crazy Baldhead, So Much Trouble, Easy Skanking, Keep On Moving (remix), Time Will Tell, Who The Cap Fit, Roots, Rock, Reggae , Pimper's Paradise, One Drop, War, Africa Unite, Natural Mystic, Sun is Shining.






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