...Les anciens élèves du lycée Lyautey de Casablanca.
Humphrey Bogart 1899-1
Fils d un médecin connu, le docteur Belmont DeForest Bogart, et de Maud Humphrey, Bogart naquit le 23 janvier 1899 à New York. Pour des raisons publicitaires, le service de presse de la Warner Bros le fit naître le jour de Noël de la même année. Étudiant indiscipliné, Humphrey Bogart se fit renvoyer de la Phillips Academy (Massachusetts). À l entrée en guerre des États-Unis, il servit sans éclats dans la marine, d où il ramena sa fameuse cicatrice à la lèvre. Démobilisé, Bogart se fit engager par un producteur, William A. Brady, à la World Film Corporation, d abord comme garçon de bureau, puis comme aide-régisseur et enfin comme régisseur d une compagnie théâtrale. Ce n est que par hasard, et par besoin d argent, qu il monta sur les planches en 1922. Il joua ainsi les jeunes premiers dans plusieurs pièces de théâtre, parmi lesquelles : Meet the Wife (1923) ; Nerves (1924) ; Baby Mine (1927) et It s a Wise Child (1930).
Ses débuts au cinéma datent de 1930, toujours à New York : il tint un petit rôle dans un court métrage, Broadway s Like That . remarqué au théâtre par des chasseurs de talents, Humphrey Bogart part pour Hollywood en 1930 et est engagé par la Fox avec laquelle il tourne cinq films. La crise économique le fait retourner à New York et au théâtre. Ce n est qu en 1934 que le producteur Arthur Hopkins lui confie un rôle de truand dans la pièce La Forêt pétrifiée , rôle qu il reprendra pour l adaptation de la pièce au cinéma (1936) : le personnage de Bogart était né. Sous contrat avec la Warner, il devint «le truand no 1 du cinéma». Rompant avec les personnages incarnés jusque-là par des acteurs comme Errol Flynn ou Gary Cooper, il impose un nouveau style de héros, tout tourné vers l intérieur, mûrissant et protecteur.
Entre 1936 et 1940, Bogart tourne un film tous les deux mois. Des films souvent inintéressants mais qui méritent tous d être cités rien que pour les apparitions de Humphrey Bogart. La Légion noire (1937) ; Rue sans issue (1937) ; Les Anges aux figures sales (1938), etc. Avec La Grande Évasion , en 1941, où Bogart interprète un gangster sympathique, le public consacre l acteur. Puis ce furent Le Faucon maltais (1941) ; Casablanca (1943) ; Le Port de l angoisse , avec Lauren Bacall, devenue sa quatrième femme (1945) ; Le Grand Sommeil (1946) ; Le Trésor de la sierra Madre (1948). Après avoir consacré l acteur, ces films imposèrent le mythe. Bogart meurt d un cancer à l oesophage le 14 janvier 1957, après avoir tourné son soixante-quinzième film, Plus dure sera la chute (1956)........
Fils d un médecin connu, le docteur Belmont DeForest Bogart, et de Maud Humphrey, Bogart naquit le 23 janvier 1899 à New York. Pour des raisons publicitaires, le service de presse de la Warner Bros le fit naître le jour de Noël de la même année. Étudiant indiscipliné, Humphrey Bogart se fit renvoyer de la Phillips Academy (Massachusetts). À l entrée en guerre des États-Unis, il servit sans éclats dans la marine, d où il ramena sa fameuse cicatrice à la lèvre. Démobilisé, Bogart se fit engager par un producteur, William A. Brady, à la World Film Corporation, d abord comme garçon de bureau, puis comme aide-régisseur et enfin comme régisseur d une compagnie théâtrale. Ce n est que par hasard, et par besoin d argent, qu il monta sur les planches en 1922. Il joua ainsi les jeunes premiers dans plusieurs pièces de théâtre, parmi lesquelles : Meet the Wife (1923) ; Nerves (1924) ; Baby Mine (1927) et It s a Wise Child (1930).
Ses débuts au cinéma datent de 1930, toujours à New York : il tint un petit rôle dans un court métrage, Broadway s Like That . remarqué au théâtre par des chasseurs de talents, Humphrey Bogart part pour Hollywood en 1930 et est engagé par la Fox avec laquelle il tourne cinq films. La crise économique le fait retourner à New York et au théâtre. Ce n est qu en 1934 que le producteur Arthur Hopkins lui confie un rôle de truand dans la pièce La Forêt pétrifiée , rôle qu il reprendra pour l adaptation de la pièce au cinéma (1936) : le personnage de Bogart était né. Sous contrat avec la Warner, il devint «le truand no 1 du cinéma». Rompant avec les personnages incarnés jusque-là par des acteurs comme Errol Flynn ou Gary Cooper, il impose un nouveau style de héros, tout tourné vers l intérieur, mûrissant et protecteur.
Entre 1936 et 1940, Bogart tourne un film tous les deux mois. Des films souvent inintéressants mais qui méritent tous d être cités rien que pour les apparitions de Humphrey Bogart. La Légion noire (1937) ; Rue sans issue (1937) ; Les Anges aux figures sales (1938), etc. Avec La Grande Évasion , en 1941, où Bogart interprète un gangster sympathique, le public consacre l acteur. Puis ce furent Le Faucon maltais (1941) ; Casablanca (1943) ; Le Port de l angoisse , avec Lauren Bacall, devenue sa quatrième femme (1945) ; Le Grand Sommeil (1946) ; Le Trésor de la sierra Madre (1948). Après avoir consacré l acteur, ces films imposèrent le mythe. Bogart meurt d un cancer à l oesophage le 14 janvier 1957, après avoir tourné son soixante-quinzième film, Plus dure sera la chute (1956
A proximité de la place Mohamed V ,il subsiste une partie des anciens remparts ayant résisté au tremblement e terre qui a partiellement détruit la Médina en 1755.En se promenant le long des ruelles on peut passer devant plusieurs sanctuaires (de Sidi Kairouani ,de Lalla Beida,la sainte a l origine de la ville ,et de Sidi Bou Smara ),l église espagnole Buenaventura qui date du siècle dernier ;on peut voir aussi La Sqala du XVIII è siècle,l ancien bastion surplombant le port de pèche.
Auprès du Palais Royal ,la nouvelle Médina ,construite en 1923,appellee aussi quartier des Habous,a pris au fil des années une forme traditionnelle avec ses souks ou l artisanat du cuivre est repute.
Parmi ses édifices intéressants on peut voir la Mahakma , a la fois tribunal islamique qui devint par la suite un bâtiment administratif.Il sagit d une oeuvre des années 1950 reproduisant le type architectural et décoratif de l art traditionnel arabo-andalou (faiences,mosaiques,colonnades,bois de cèdre sculpte).
A la même époque fut élevé l église Notre de Dame de Lourdes.
proximité de la place Mohamed V ,il subsiste une partie des anciens remparts ayant résisté au tremblement e terre qui a partiellement détruit la Médina en 1755.En se promenant le long des ruelles on peut passer devant plusieurs sanctuaires (de Sidi Kairouani ,de Lalla Beida,la sainte a l origine de la ville ,et de Sidi Bou Smara ),l église espagnole Buenaventura qui date du siècle dernier ;on peut voir aussi La Sqala du XVIII è siècle,l ancien bastion surplombant le port de pèche.
Casablanca tourne le dos à la mer. S il n est pas arrivé par voie aérienne, mais par le fer ou par la route, le voyageur peut s y promener longtemps sans imaginer un seul instant que l océan, à qui elle doit sa fortune, est si proche, et que son port est le poumon du Maroc.
Pour mesurer son étendue et prendre conscience de sa vocation maritime, il n est que de monter au sommet de la tour qui domine les bâtiments de la municipalité, place des Nations Unies. Le coeur de la ville bat place Mohamed V, a la limite de l ancienne médina et du port d une part, et d autre part du Casablanca des gratte ciel, laquelle s adosse à la nouvelle médina.
Au Nord, le long de la cote, s étendent les quartiers industriels des Roches Noirs et D Ain Sebaa ; a l ouest le phare d El-Hank et le port, une longue corniche ponctuée d établissements balnéaires ultra modernes, où se situait la piscine municipale (l une des plus grands du monde bassin long de 300 mètres, creuse à même le roc ) site même ou été édifie la Mosquée Hassan II.
Le destin de Casablanca commence avec la colline d Anfa, banlieue résidentielle où se déroula, en janvier 1943, la conférence d Anfa interalliée réunissant Winston Churchill, Roosvelt, de Gaulle et Giraud.
On ne sait au juste qui des Phéniciens, des Carthaginois, des romains ou des berbères, fonda Anfa, Laquelle entre véritablement dans l histoire au quinzième siècle, en l an 1468, et c est pour sa mise à sac, son incendie et sa destruction par les Portugais.
A ce spectacle de mort, Léon l Africain raconte qu il ne put y retenir ses larmes : Rien ne rester d une ville : " très policée et prospère parce que son territoire était excellent pour toutes sortes de céréales. En vérité, cela était le plus beau site de toute l Afrique. "
Du reste, cinquante ans après les pleurs de Léon l Africain, la cité et ses pirates avaient déjà ressuscité, et les Portugais s étaient lancés dans une nouvelle expérience punitive. Mes en 1575, devant la vanité de leurs mesures de rétorsion, ils occupent les lieux et y bâtissent une ville neuve : Casa Branca " maison blanche ". Deux cents ans plus tard, ils sont contraints de l abandonner. Et sous le règne de Sidi Mohamed ben Abdallah, petit-fils de Moulay Ismael, qui la baptise DAR EL BEIDA par traduction littérale, elle s ouvre à quelques commerces avec l Europe. Des marchands espagnols, établis à demeure l appellent à leur tour, dans leur langue, Casablanca. A la fin du 19ème siècle on y dénombre 20000 habitants. Le recensement de 1931 lui en attribut 161000 et dont 56000 Européens. Il y en a 500 000 en 1940.Foudroyante progression démographique qui se poursuit, à notre époque de pair avec expansion commerciale, industrielle, financière.
A l aube de l an 2000,Casablanca franchira la barre des quatre millions d habitants. Capitale économique dont le développement est depuis le début du siècle lie a la croissante activité de son port (environ 25000 000 tonnes/an
