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mohammedia
20/04/2006 00:17
» Visiter la Mohammedia
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Fedala rebaptisé Mohammedia par Mohammed V |
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Situé sur la côte atlantique à une vingtaine de kilomètres de Casablanca dans les tribus des Zénatas, Mohammedia, était connue depuis longtemps sous son appellation de Fédala. Elle fût baptisée Mohammedia par feu Mohammed V le 25 juin 1960 à l’occasion de la pose de la première pierre de la raffinerie de pétrole Samir. Cette ville dont le développement industriel a précédé le développement urbain verra sa population croître de 2500 en 1921 à plus de 350.000 habitants en 2003 avec un rythme de croissance démographique de l’ordre de 4,1%.
Mohammedia se compose de deux pachaliks, sept arrondissements urbains et trois caïdats au niveau de la Préfecture. Le 25 mars 2003, un nouveau découpage administratif a renforcé Mohammedia de 5 autres communes : Aïn Harrouda, Béni Yakhlef, Chellalate, Sidi Moussa El Majdoub et Sidi Moussa Ben Ali.
Climat
La proximité de l’océan Atlantique a donné à cette région un climat tempéré et humide avec un hiver doux et un été rafraîchi par les brises de l’océan.
Température maximale : 23°C Température minimale : 10°C Précipitations annuelles : 400 mm
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l ancienne médina
20/04/2006 00:13
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L'ancienne médina, autrefois ceinte de remparts dont il ne subsiste aujourd'hui qu'une partie, borde le littoral sur près d'un kilomètre et jouxte le centre ville. |
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Détruite en partie lors du tremblement de terre de 1755, la vieille ville musulmane, située à proximité de la côte, renferme les monuments les plus anciens de la ville. Le quartier des consulats où s'implantèrent les grandes puissances étrangères, au coeur de la médina, vit affluer dès le 19e siècle de nombreux Européens attirés par l'essor commercial que connaissait la ville. Les franciscains espagnols y édifièrent une église, rue de Tanger, en 1891.
Architecture Elle n'a pas cette empreinte propre à l'architecture arabo-musulmane qui caractérise toutes les anciennes médinas marocaines, mais une architecture de style colonial avec de grandes fenêtres, de hauts plafonds et des balcons avec des appuis en fer forgé.
Jamaâ Chleuh, Construite en 1317 de l'Hégire (1899-1900) par Mohamed Sanhaji, originaire du Sous. Le nom même de l'édifice et celui de son fondateur rappellent la présence dans le quartier des descendants des Haha qui avaient été installés par Sidi Mohamed ben Abdellah dans la ville reconstruite (après sa destruction par les portugais) pour lui servir de garnison. |
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Koubba de Sidi Belyout
Edifiée à la fin du siècle dernier au nord de l'ancienne médina, la koubba du marabout de Sidi Belyout, saint protecteur de la ville, domine un petit cimetière. Dégoûté par la médiocrité des hommes, Sidi Belyout se serait crevé les yeux et serait allé finir ses jours en ermite dans la forêt, parmi les bêtes sauvages. Les fauves auraient gardé sa dépouille jusqu'à son ensevelissement. Aussi, on le surnomma Abou Louyout (père des lions). A côté du sanctuaire, coule une fontaine chargée de sortilèges : selon la légende, quiconque boit de son eau revient un jour à Casablanca.
Sanctuaire de Sidi Kairouani
A côté de la rue de Tnaker, le sanctuaire abrite la sépulture du premier patron de la ville, Sidi Allal el-Kairouani, et la tombe de sa fille, Lalla Beïda. La légende remonte au XIVe siècle : Sidi Allal el-Kairouani serait parti de Kairouan en bateau pour rejoindre le Sénégal, mais son navire s'échoua au large de Casablanca. Il aurait été recueilli par des pêcheurs de la ville. A la mort de sa femme, il demanda à sa fille unique de le rejoindre. A son tour, elle fit naufrage et se noya. Sidi Allal l'enterra face à la mer et demanda à être enseveli près d'elle. Le sanctuaire aurait pris le nom de Maison la Blanche en hommage à Lalla Beïda, réputée pour la blancheur de sa peau.
Le mellah, l'ancien quartier juif, situé du coté opposé au rivage, n'était pas aussi strictement limité qu'il ne l'était dans la plupart des villes marocaines. Le quartier fut détruit en partie dans les années 30 lors de l'aménagement de la place de France, actuelle place des Nations-Unies, mais une synagogue fut construite en 1938, rue de la Mission. |
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La "Squala"
  En face du port de pêche. La Squala, bastion fortifié du XVIIIème siècle. Pointe ses vieux canons vers la mer. Il s'agit d'un des rares vestiges du royaume de Sidi Ben Abdallah. Reconstruite par ce dernier en 1769 pour compléter le dispositif défensif atlantique, la sqala est un bastion fortifié. La plate forme, que l'on peut visiter, offre une vue panoramique sur l'océan atlantique.
<< Le nom Sqala (Sekkala, Scala) dans la langue des marins de toutes origines, dérive d'un terme latin devenu en français "Les échelles" et plus récemment l'escale. La sqala, par sa position intermédiaire entre la mer et la ville, assure surtout la défense de la Médina et menace les navires indésirables de la rade de Casablanca >>, écrit Jean-Luc Pierre dans son ouvrage "Casablanca et la France, XIXe-XXe siècle".
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le centre de casablanca
20/04/2006 00:11
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La place des nations
Création urbaine majeure du 20e siècle, Casablanca a été le lieu d'expérimentation de l'architecture moderne. Dès la signature du traité du protectorat en 1912, des architectes originaires de France, de Tunisie, de Grèce y affluèrent, motivés par la fièvre immobilière qui a embrasé la ville dans les années 20 et 30. Encouragés par la politique colonialiste, ces architectes ont édifié des immeubles d'habitations combinant les grands principes d'une architecture moderne à la tradition architecturale marocaine. Les façades des immeubles d'habitations construits dans les années 30 sont ainsi richement décorées de coupoles, de colonnes, de balcons en bois de cèdre, de zelliges et de stucs. Ces éléments se mélangent harmonieusement à ceux empruntés au style Art nouveau et Arts déco. Les édifices du centre ville, de l'actuelle place des Nations Unies, ceux du boulevard Mohammed V ou encore ceux de l'ancien quartier européen Mers Sultan constituent un patrimoine architectural unique, qui malheureusement, face à l'absence de programme de réhabilitation, tombe en désuétude.
L’hôtel de ville.
« Al baladiya » ou « Al magana lakbira », c’est comme ça que les bidaouis se convenaient à appeler le siège actuel de la Wilaya de la Région du Grand Casablanca. L’édifice est l’un parmi les plus beaux et anciens bâtiments administratifs qu’abrite actuellement Casablanca. Elevé à côté du palais de justice, l’hôtel des postes, et l’hôtel du commandement militaire, il constitue avec eux la place administrative de la ville, qui fût construite sous l’impulsion du général Lyautey pendant le protectorat Français. Inauguré en 1937, l’hôtel de la ville fut esquissé dans un premier temps par Henri Prost en 1914, remodelé par Joseph Marrast, puis confié à Marius Boyer, à l’issue d’un concours en 1937. De l’intérieur comme de l’extérieur, le monument est un véritable chef-d’œuvre architectural, un mélange harmonieux de cultures ; le thème vénitien de Prost et Marrast étire le bâtiment en profondeur autour d’une courbe unique et l’ouvre par des arcades plus amples. Pour le campanile, il puise son inspiration dans les tours des palais communaux Toscans, alors que Prost évoque la tour Hassan de Rabat. La thématique de Boyer est plus nettement marocaine dans ces grandes lignes comme le montre l’évolution de la façade principale. Le portique au niveau de la place est constitué de colonnes architravées. Au niveau supérieur, Boyer dispose trois doubles fenêtres sculptées. L’ensemble des trois patios qui s’élèvent sur deux niveaux, est le véritable centre d’un bâtiment en définitive très aéré, en dépit de l’image de fermeture qui l’offre à l’extérieur. De part et d’autre de l’escalier principal s’opposent les deux fêtes du Moussem et de L’Houache, grandes compositions peintes par Jacques Majorelle.
Boulevard Mohammed V
Sur plus de deux kilomètres, cette artère commerçante rassemble les plus beaux immeubles de la ville, construits pour la plupart dans les années 30. La rencontre des motifs des arts décoratifs marocains et des configurations Arts déco a produit des décors de façades originaux où les éléments ornés viennent agrémenter les façades blanches et nues caractéristiques de l'époque.
Place Mohammed V et ses abords
A la place de France, rebaptisée place des Nations-Unies, destinée aux activités commerciales, fait pièce la place Administrative, l'actuelle place Mohammed V, aménagée au début des années 20. Entourée de bâtiments de style néo-mauresque, cette place institutionnelle qui symbolisait le pouvoir colonial, reste le centre de représentation officielle de l'actuelle région du Grand Casablanca. Dans le prolongement de la place, l'avenue Hassan II est bordée d'immeuble années 30 et rassemble les principaux sièges d'assurances et de banques.
Le quartier du Parc
Le quartier du Parc, archipel de verdure et de calme, situé à proximité du centre ville, a été relativement préservé. Dans la rue d'Alger, la rue du Parc, et le boulevard Moulay Youssef, bordés de magnifiques palmiers, on peut encore contempler quelques magnifiques villas Art nouveau ou Art déco des années 30, même si la plupart ont laissé la place à des immeubles de construction récente. Certains bâtiments rappellent l'esthétique de la place Administrative, avec les tuiles vertes comme l'Agence Urbaine de Casablanca ou l'école des Beaux Arts située à proximité.
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anfa
20/04/2006 00:08
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Dominant Casablanca à l'ouest, la colline d'Anfa avec ses larges avenues fleuries et ses jardins verdoyants, constitue une illustration de l'architecture de 1930 à nos jours. La variété des grandes villas qui s'étagent au-dessus des piscines et cafés de la Corniche, donne au quartier un accent californien.
Mais le nom d'Anfa s'est fait connaître du monde entier par les célèbres rencontres qui s'y déroulèrent. C'est à l'hôtel d'Anfa, aujourd'hui démoli, qu'en janvier 1943 eut lieu l'entrevue historique entre Roosevelt et Churchill, désignée comme la Conférence d'Anfa. Les deux hommes y fixèrent les modalités concernant le débarquement des alliées en Normandie en 1944. Informés de l'événement, les Allemands se laissèrent abuser par la traduction littérale de Casablanca et ne purent empêcher la rencontre qui devait, selon eux, se dérouler à la "Maison Blanche" à Washington !
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La corniche
20/04/2006 00:02
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l'Extension de la corniche |
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Boulevard de la corniche
C'est le lieu de sortie des Casablancais. Une suite ininterrompue de plages, de piscines, de cafés, d'hôtels, de restaurants, de boîtes. On s'y promène le jour, le soir, en famille, entre amis pour respirer l'air du large. La Corniche débute à la pointe d'El Hank (le phare) pour finir sur les plages de sable d'Aïn Diab. Tout au bout, le parc Sindbad avec son parc, son zoo et ses attractions.
la plus grande piscine d'Afrique  En marge des clubs privés du boulevard de la Corniche, fut construite, dans les années 30, la plus vaste piscine d'Afrique. Commande de la municipalité, elle était destinée à tous les publics : clients populaires ou sportifs confirmés. Creusée en bordure de l'océan, et alimentée par l'eau de mer, elle disposait d'équipements dernier cri qui ont assuré son succès dès son ouverture en 1934 : un bassin de 300 mètres de longueur, véritable stade nautique, et un ensemble de plongeoirs au profil saisissant. Cet immense complexe est progressivement tombé en désuétude et fut remblayé dans les années 80, laissant place à la Grande Mosquée qui en occupe désormais l'emplacement.
le marabout de Sidi Abderahman  A quelque kilomètre des plages de la Corniche, en face du parc Sindbad, le marabout Sidi Abderrahmane, bâti sur un promontoire rocheux et accessible uniquement aux heures des marées basses, ce monument aux murs chaulés, accueille des pèlerins venus de tous les coins du Maroc. Seules les personnes de confession musulmane y ont accès.
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