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   no soy el solo imperfecto
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no soy el solo imperfecto

VIP-Blog de mellowman2006
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  • Créé le : 14/04/2006 18:54
    Modifié : 11/06/2007 18:50

    Garçon (32 ans)
    Origine : casablanca
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    pink floyd discographie

    17/02/2007 16:15

    pink floyd discographie


    Piper At The Gates Of Dawn (1967)

    Astronomy Domine
    Lucifer Sam
    Mathilda Mother
    Pow R. Toc H
    Flaming
    Take Up Thy Stethoscope And Walk
    Interstellar Overdrive
    The Gnome
    Chapter 24
    The Scarecrow
    Bike

    Piper At The Gates Of Dawn :

    Premier album, sorti en 1967.

    Presque toutes les chansons ont été écrites ou co-écrites par Syd Barrett.

    Le titre: "Piper At The Gates Of Dawn" est inspiré d'un chapitre du classique roman pour enfants de Kenneth Grahame "The Wind In The Willow".

    Enregistré à Abbey Road en même temps que Seargent Pepper's, l'album culte des Beatles.

    Des chansons comme "Interstellar Overdrive" et "Pow R.Toc H" (toutes les 2 exclusivement instrumentales) ont boulversé la Pop conventionnelle.

     



    A Saucerful Of Secrets (1968)

    Let There Be More Light
    Remember A Day
    Set The Controls For The Heart Of The Sun
    Corporal Clegg
    A Saucerful Of Secrets
    See-Saw
    Jugband Blues

    A Saucerful Of Secrets :

    Sorti en 1968.

    Après l'enregistrement d'une seule chanson "Jugband Blues", Syd Barrett dépressif quitta le groupe.

    Il fut remplacé par David Gilmour son vieil ami.

    Le départ de Syd permi à Roger Waters d'illustrer ses talents d'auteur et compositeur. la chansons "Set The Controls For The Heart Of The Sun" fut la première composition de Waters en solo.




    More (1969)

    Cirrus Minor
    The Nile Song
    Crying Song
    Up The Khyber
    Green Is The Colour
    Cymbaline
    Party Sequence
    Main Theme
    Ibiza Bar
    More Blues
    Quicksilver
    A Spanish Piece
    Dramatic Theme

    More :

    Sorti en 1969.

    Bande originale du film "More".

    Enregistré pendant le temps libre que leur laissait le travail sur "Ummagumma".

    Album souvent sous estimé malgré la variété des genres musicaux qui y sont représentés, allant du Heavy Metal "The Nile Song" aux ballades accoustiques"Crying Song" jusqu'aux pastiches de Blues "More Blues"...

    "More" a confirmé l'inspiration inépuisable de Roger Waters.




    Ummagumma (1969)

    Astronomy Domine
    Careful With That Axe, Eugene
    Set The Controls For The Heart Of The Sun
    A Saucerful Of Secrets
    Sysyphus
    Grantchester Meadows
    Several Species of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict
    The Narrow Way
    The Grand Vizer's Garden Party

    Ummagumma :

    Sorti en 1969

    Divisé en 2 disques, cet album regroupe des chansons composées par differents membres du groupe ainsi que quelques unes en version Live.

    En raison de la mauvaise qualité du son produit dans les Lives à cette époque,les Pink Floyd n'étaient pas contents de "Ummagumma". Roger Waters lui même commenta : "Ummagumma...What a disaster !"

    (Ummagumma... quel desastre !).




    Atom Heart Mother (1970)

    If
    Summer '68
    Fat Old Sun
    Alan's Psychedelic Breakfast

    Atom Heart Mother :

    Sorti en 1970.

    Collaboration entre Pink Floyd et le compositeur d'avant garde Ron Geesin.

    On retrouve une meilleure qualité de son perceptible surtout sur le morçeau instrumental "Alan's Psychedelic Breakfast".

    Notez l'originalité de la couverture de l'album !




    Meddle (1970)

    One Of These Days
    A Pillow Of Winds
    Fearless
    San Tropez
    Seamus
    Echoes

    Meddle :

    Sorti en 1971.

    "Meddle" est une association de 2 mots : "medal" qui veut dire : médaille et "Middle" qui signifie milieu.

    Cet album illustra l'ascension des Pink Floyd au plus haut niveau ainsi que le rôle de Gilmour au sein du groupe (sur le plan musical).

    Toujours une variété exceptionnelle de mélodies et de sons. Un peu de Jazz avec "San Tropez" et de Twisty Blues avec "Seamus".

    Mais c'est avec "One Of These Days" qu'ils ont montré leur intelligence musicale : Gilmour avec sa guitare, Wright son synthétiseur, Mason sa batterie et Waters sa basse.

    Les connaisseurs l'ont compris, "Meddle" prédisait de l'arrivée du chef d'œuvre absolu qui fut désigné 3eme meilleur album de tous les temps : "The Dark Side Of The Moon".




    Obscured By Clouds (1972)

    Obscured By Clouds
    When You're In
    Burning Bridges
    The Gold It's In The...
    Wots... Uh The Deal
    Mudmen
    Childhood's End
    Free Four
    Stay
    Absolutely Curtains

    Obscured By Clouds :

    Sorti en 1972.

    Bande originale du film "Obscured by clouds", initialement intitulé "La Vallée".

    Des chansons comme "Childhood's End" et "Free Four" attirent l'attention.

    Encore des problèmes de sons entravent la réussite de l'album (musicalement parlant).




    The Dark Side Of The Moon (1973)

    Speak To Me
    Breathe
    On The Run
    Time
    Breathe(reprise)
    The Great Gig in the Sky
    Money
    Us And Them
    Any Colour You Like
    Brain Damage
    Eclipse

    The Dark Side Of The Moon :

    Sorti en 1973.

    3eme meilleur album de tous les temps. Il resta pendant presque 15 ans au Hit Parade Américain.

    L'image représentant un prisme réfractant de la lumière blanche est devenue un synonyme du groupe Pink Floyd.

    Roger Waters est l'auteur d'une grande partie des paroles de l'album. Les textes tendent vers la paranoia, l'aliénation et la schizophrénie.

    Pink Floyd et leur ingénieur du son, Alan Parson, ont introduit des sons originaux tels que les bruits de pas et d'avion sur "On The Run", des bruits d'horloges qui sonnent sur "Time" et une caisse enregistreuse sur "Money". A l'époque, le seul Grammy de l'album est attribué à Alan Parson pour le meilleur ingénieur du son. Il lui permit de lancer sa carrière solo au sein du groupe Alan Parson's Project.

    Le saxophone de Dick Parry retrouvé dans "Money" et "Us And Them" a contribué au succès de ces 2 chansons.

    On pourrait écrire un livre sur "Dark Side..." !




    Wish You Were Here (1975)

    Shine On You Crazy Diamond (Parts 1-5)
    Welcome To The Machine
    Have A Cigar
    Wish You Were Here
    Shine On You Crazy Diamond (Parts 6-9)

    Wish You Were Here :

    Sorti en 1975.

    Hommage à Syd Barrett, génie créateur du groupe qui sombre de plus en plus dans la depression et la paranoia. Notamment dans la chanson "Have A Cigar", chantée par Roy Harper qui questionne tout simplement son ami : "Which one's pink?".

    L'album est inspiré des premiers succès du groupe. Le brillant Rick Wright avec son synthétiseur, les pleurs de la guitare de David Gilmour et la contribution une nouvelle fois de Dick Parry avec son saxophone ont fait de "Wish You Were Here" une suite digne de "Dark Side".

    La discorde entre Waters et le reste du groupe va en s'accroîssant.




    Animals (1977)

    Pigs On The Wing (Part One)
    Dogs
    Pigs (Three Different Ones)
    Sheep
    Pigs On The Wing (Part Two)

    Animals :

    Sorti en 1977.

    Les chansons sont de plus en plus engagées. Waters dénonce la société vouée au materiel dans laquelle il vit. Il partage les humains en 3 catégories : les chiens "dogs", les porcs "pigs" et les moutons "sheep".

    On peut entendre des bêlements de brebis et des aboiements de chiens dans presque tous les morçeaux.

    Les textes sont inspirés du roman "Animals Farm" de George Orwell.

    La musique est encore excellente. Si vous ne connaissez pas l'album, sachez que 3 des 5 chansons qui y figurent n'ont pas moins de 10 minutes !!




    The Wall (1979)

    In The Flesh?
    The Thin Ice
    Another Brick In The Wall (Part I)
    Happiest Days Of Our Lives
    Another Brick In The Wall (Part II)
    Goobye Blue Sky
    Mother
    Empty Spaces
    Young Lust
    One Of My Turns
    Don't Leave Me Now
    Another Brick In The Wall (Part III)
    Goodbye Cruel World
    Hey You
    Is There Anybody Out There?
    Vera
    Nobody Home
    Comfortably Numb
    The Show Must Go On
    In The Flesh
    Run Like Hell
    Waiting For The Worms
    Stop
    The Trial
    Outside The Wall

    The Wall :

    Sorti en 1979.

    Le chef d'œuvre haussa le groupe à son apogée. Ce double album parle souvent de guerres et de malheurs. Waters ayant lui même perdu son père pendant la 2eme guerre mondiale.

    En 1980, le film "The Wall" sort ayant pour réalisateur Alan Parker et comme acteur Bob Geldof . Celui-ci incarne le rôle de "Pink" un jeune dépressif et paranoiaque sous l'influence de drogues...

    Ce fut le dernier album dans lequel Waters et Gilmour ont travaillé comme 2 partenaires égaux.

    La tension au sein du groupe est aussi à son apogée. Rick Wright quitta le groupe sous la pression de Waters.

    Néamoins, l'album eut un immense succès, beaucoup le désignent comme étant le meilleur album des Pink Floyd.




    The Final Cut (1983)

    The Post War Dream
    Your Possible Pasts
    One Of The Few
    The Hero's Return
    The Gunner's Dream
    Paranoid Eyes
    Get Your Filthy Hands Off My Desert
    The Fletcher Memorial Home
    Southampton Dock
    The Final Cut
    Not Now John
    Two Suns In The Sunset

    The Final Cut :

    Sorti en 1983.

    Album dédié au défunt père de Roger Waters, décédé pendant la guerre: Fletcher Waters.

    Waters marque encore sa domination en écrivant tout seul les textes et en refusant les contributions des autres membres du groupe. Résultat : toutes les chansons sont chantées par Waters à part "Not Now John" où l'on peut entendre Gilmour chanter avec Waters.

    Waters dénonce la guerre et il s'avère plus qu'incisif envers les politiciens qui gouvernaient à l'époque, entre autres Margaret Thatcher...

    Le conflit continue et Waters finit par quitter le groupe en 1983, en réclamant les droits d'auteur ainsi que le nom du groupe! .

    Après d'interminables conflits juridiques, la loi donne raison à Gilmour et à Mason. Ils concerveront le nom de Pink Floyd...




    A Momentary Lapse Of Reason (1987)

    Signs Of Life
    Learning To Fly
    The DogsOf War
    One Slip
    On The Turning Away
    Round And Round
    A New Machine (Part I)
    Terminal Frost
    A New Machine (Part II)
    Sorrow

    A Momentary Lapse Of Reason :

    Sorti en 1987.

    Le 1er album sans Roger Waters et il eut un énorme succès ainsi que la tournée qui l'a suivi.

    La musique était bonne mais moins intense que les derniers albums.

    Il y eut le retour de Rick Wright mais à titre de musicien et non de partenaire.

    Les Pink Floyd ont montré que malgré le départ de plusieurs membres importants, le mythe est resté intact.




    The Division Bell (1994)

    Cluster One
    What Do You Want From Me
    Poles Apart
    Marooned
    A Great Day For Freedom
    Wearing The Inside Out
    Take It Back
    Coming Back To Life
    Keep Talking
    Lost For Words
    High Hopes

    The Division Bell :

    Sorti en 1994.

    Après 7 ans d'absence les Pink Floyd ont montré qu'ils étaient toujours aussi forts. "The Division Bell" a connu un succès mondial.

    Wright retrouve sa place de partenaire, il écrit même des chansons "Wearing The Inside Out".

    Avec ce dernier album, ils achèvent presque 30 ans d'existance à travers 4 décénies.

    Jamais un groupe n'est resté aussi longtemps au plus haut niveau malgré les pertes qu'il a subies.

    Le groupe Pink Floyd a toujours su garder son mystère. Ses différents membres ont bien caché leurs personalités. Une question : Combiens de fois avez vous vu leur visages sur les couvertures d'albums ou dans les clips?.




    P.U.L.S.E (live)

    Shine On You Crazy Diamond (Part 1-9)
    Astronomy Domine
    What Do You Want From Me
    Learning To Fly
    Keep Talking
    Coming Back To Life
    Hey You
    A Great Day For Freedom
    Sorrow
    High Hopes
    Another Brick In The Wall (Part 2)
    One Of These Days
    Speak To Me
    Breathe
    On The Run
    Time
    Breathe (Reprise)
    The Great Gig In The Sky
    Money
    Us And Them
    Any Colour You Like
    Brain Damage
    Eclipse
    Wish You Were Here
    Comfortably Numb
    Run Like Hell

    P.U.L.S.E :

    Sorti en 1995.

    Album Live retraçant toute l'œuvre des Pink Floyd.

    David Gilmour reprend des titres qu'il chantait jadis avec Roger Waters.

    Leurs concerts sont de véritables spectacles lumineux. Si vous avez assisté à l'un d'entre eux ou si vous les avez vus à la télé, inutile d'en dire plus...

    Autre question : N'avez vous jamais remarqué que les Pink Floyd montraient toujours une roue ou un pneu dans leurs clips ?!






    pink floyd discographie

    17/02/2007 16:15

    pink floyd discographie


    Piper At The Gates Of Dawn (1967)

    Astronomy Domine
    Lucifer Sam
    Mathilda Mother
    Pow R. Toc H
    Flaming
    Take Up Thy Stethoscope And Walk
    Interstellar Overdrive
    The Gnome
    Chapter 24
    The Scarecrow
    Bike

    Piper At The Gates Of Dawn :

    Premier album, sorti en 1967.

    Presque toutes les chansons ont été écrites ou co-écrites par Syd Barrett.

    Le titre: "Piper At The Gates Of Dawn" est inspiré d'un chapitre du classique roman pour enfants de Kenneth Grahame "The Wind In The Willow".

    Enregistré à Abbey Road en même temps que Seargent Pepper's, l'album culte des Beatles.

    Des chansons comme "Interstellar Overdrive" et "Pow R.Toc H" (toutes les 2 exclusivement instrumentales) ont boulversé la Pop conventionnelle.

     



    A Saucerful Of Secrets (1968)

    Let There Be More Light
    Remember A Day
    Set The Controls For The Heart Of The Sun
    Corporal Clegg
    A Saucerful Of Secrets
    See-Saw
    Jugband Blues

    A Saucerful Of Secrets :

    Sorti en 1968.

    Après l'enregistrement d'une seule chanson "Jugband Blues", Syd Barrett dépressif quitta le groupe.

    Il fut remplacé par David Gilmour son vieil ami.

    Le départ de Syd permi à Roger Waters d'illustrer ses talents d'auteur et compositeur. la chansons "Set The Controls For The Heart Of The Sun" fut la première composition de Waters en solo.




    More (1969)

    Cirrus Minor
    The Nile Song
    Crying Song
    Up The Khyber
    Green Is The Colour
    Cymbaline
    Party Sequence
    Main Theme
    Ibiza Bar
    More Blues
    Quicksilver
    A Spanish Piece
    Dramatic Theme

    More :

    Sorti en 1969.

    Bande originale du film "More".

    Enregistré pendant le temps libre que leur laissait le travail sur "Ummagumma".

    Album souvent sous estimé malgré la variété des genres musicaux qui y sont représentés, allant du Heavy Metal "The Nile Song" aux ballades accoustiques"Crying Song" jusqu'aux pastiches de Blues "More Blues"...

    "More" a confirmé l'inspiration inépuisable de Roger Waters.




    Ummagumma (1969)

    Astronomy Domine
    Careful With That Axe, Eugene
    Set The Controls For The Heart Of The Sun
    A Saucerful Of Secrets
    Sysyphus
    Grantchester Meadows
    Several Species of Small Furry Animals Gathered Together In A Cave And Grooving With A Pict
    The Narrow Way
    The Grand Vizer's Garden Party

    Ummagumma :

    Sorti en 1969

    Divisé en 2 disques, cet album regroupe des chansons composées par differents membres du groupe ainsi que quelques unes en version Live.

    En raison de la mauvaise qualité du son produit dans les Lives à cette époque,les Pink Floyd n'étaient pas contents de "Ummagumma". Roger Waters lui même commenta : "Ummagumma...What a disaster !"

    (Ummagumma... quel desastre !).




    Atom Heart Mother (1970)

    If
    Summer '68
    Fat Old Sun
    Alan's Psychedelic Breakfast

    Atom Heart Mother :

    Sorti en 1970.

    Collaboration entre Pink Floyd et le compositeur d'avant garde Ron Geesin.

    On retrouve une meilleure qualité de son perceptible surtout sur le morçeau instrumental "Alan's Psychedelic Breakfast".

    Notez l'originalité de la couverture de l'album !




    Meddle (1970)

    One Of These Days
    A Pillow Of Winds
    Fearless
    San Tropez
    Seamus
    Echoes

    Meddle :

    Sorti en 1971.

    "Meddle" est une association de 2 mots : "medal" qui veut dire : médaille et "Middle" qui signifie milieu.

    Cet album illustra l'ascension des Pink Floyd au plus haut niveau ainsi que le rôle de Gilmour au sein du groupe (sur le plan musical).

    Toujours une variété exceptionnelle de mélodies et de sons. Un peu de Jazz avec "San Tropez" et de Twisty Blues avec "Seamus".

    Mais c'est avec "One Of These Days" qu'ils ont montré leur intelligence musicale : Gilmour avec sa guitare, Wright son synthétiseur, Mason sa batterie et Waters sa basse.

    Les connaisseurs l'ont compris, "Meddle" prédisait de l'arrivée du chef d'œuvre absolu qui fut désigné 3eme meilleur album de tous les temps : "The Dark Side Of The Moon".




    Obscured By Clouds (1972)

    Obscured By Clouds
    When You're In
    Burning Bridges
    The Gold It's In The...
    Wots... Uh The Deal
    Mudmen
    Childhood's End
    Free Four
    Stay
    Absolutely Curtains

    Obscured By Clouds :

    Sorti en 1972.

    Bande originale du film "Obscured by clouds", initialement intitulé "La Vallée".

    Des chansons comme "Childhood's End" et "Free Four" attirent l'attention.

    Encore des problèmes de sons entravent la réussite de l'album (musicalement parlant).




    The Dark Side Of The Moon (1973)

    Speak To Me
    Breathe
    On The Run
    Time
    Breathe(reprise)
    The Great Gig in the Sky
    Money
    Us And Them
    Any Colour You Like
    Brain Damage
    Eclipse

    The Dark Side Of The Moon :

    Sorti en 1973.

    3eme meilleur album de tous les temps. Il resta pendant presque 15 ans au Hit Parade Américain.

    L'image représentant un prisme réfractant de la lumière blanche est devenue un synonyme du groupe Pink Floyd.

    Roger Waters est l'auteur d'une grande partie des paroles de l'album. Les textes tendent vers la paranoia, l'aliénation et la schizophrénie.

    Pink Floyd et leur ingénieur du son, Alan Parson, ont introduit des sons originaux tels que les bruits de pas et d'avion sur "On The Run", des bruits d'horloges qui sonnent sur "Time" et une caisse enregistreuse sur "Money". A l'époque, le seul Grammy de l'album est attribué à Alan Parson pour le meilleur ingénieur du son. Il lui permit de lancer sa carrière solo au sein du groupe Alan Parson's Project.

    Le saxophone de Dick Parry retrouvé dans "Money" et "Us And Them" a contribué au succès de ces 2 chansons.

    On pourrait écrire un livre sur "Dark Side..." !




    Wish You Were Here (1975)

    Shine On You Crazy Diamond (Parts 1-5)
    Welcome To The Machine
    Have A Cigar
    Wish You Were Here
    Shine On You Crazy Diamond (Parts 6-9)

    Wish You Were Here :

    Sorti en 1975.

    Hommage à Syd Barrett, génie créateur du groupe qui sombre de plus en plus dans la depression et la paranoia. Notamment dans la chanson "Have A Cigar", chantée par Roy Harper qui questionne tout simplement son ami : "Which one's pink?".

    L'album est inspiré des premiers succès du groupe. Le brillant Rick Wright avec son synthétiseur, les pleurs de la guitare de David Gilmour et la contribution une nouvelle fois de Dick Parry avec son saxophone ont fait de "Wish You Were Here" une suite digne de "Dark Side".

    La discorde entre Waters et le reste du groupe va en s'accroîssant.




    Animals (1977)

    Pigs On The Wing (Part One)
    Dogs
    Pigs (Three Different Ones)
    Sheep
    Pigs On The Wing (Part Two)

    Animals :

    Sorti en 1977.

    Les chansons sont de plus en plus engagées. Waters dénonce la société vouée au materiel dans laquelle il vit. Il partage les humains en 3 catégories : les chiens "dogs", les porcs "pigs" et les moutons "sheep".

    On peut entendre des bêlements de brebis et des aboiements de chiens dans presque tous les morçeaux.

    Les textes sont inspirés du roman "Animals Farm" de George Orwell.

    La musique est encore excellente. Si vous ne connaissez pas l'album, sachez que 3 des 5 chansons qui y figurent n'ont pas moins de 10 minutes !!




    The Wall (1979)

    In The Flesh?
    The Thin Ice
    Another Brick In The Wall (Part I)
    Happiest Days Of Our Lives
    Another Brick In The Wall (Part II)
    Goobye Blue Sky
    Mother
    Empty Spaces
    Young Lust
    One Of My Turns
    Don't Leave Me Now
    Another Brick In The Wall (Part III)
    Goodbye Cruel World
    Hey You
    Is There Anybody Out There?
    Vera
    Nobody Home
    Comfortably Numb
    The Show Must Go On
    In The Flesh
    Run Like Hell
    Waiting For The Worms
    Stop
    The Trial
    Outside The Wall

    The Wall :

    Sorti en 1979.

    Le chef d'œuvre haussa le groupe à son apogée. Ce double album parle souvent de guerres et de malheurs. Waters ayant lui même perdu son père pendant la 2eme guerre mondiale.

    En 1980, le film "The Wall" sort ayant pour réalisateur Alan Parker et comme acteur Bob Geldof . Celui-ci incarne le rôle de "Pink" un jeune dépressif et paranoiaque sous l'influence de drogues...

    Ce fut le dernier album dans lequel Waters et Gilmour ont travaillé comme 2 partenaires égaux.

    La tension au sein du groupe est aussi à son apogée. Rick Wright quitta le groupe sous la pression de Waters.

    Néamoins, l'album eut un immense succès, beaucoup le désignent comme étant le meilleur album des Pink Floyd.




    The Final Cut (1983)

    The Post War Dream
    Your Possible Pasts
    One Of The Few
    The Hero's Return
    The Gunner's Dream
    Paranoid Eyes
    Get Your Filthy Hands Off My Desert
    The Fletcher Memorial Home
    Southampton Dock
    The Final Cut
    Not Now John
    Two Suns In The Sunset

    The Final Cut :

    Sorti en 1983.

    Album dédié au défunt père de Roger Waters, décédé pendant la guerre: Fletcher Waters.

    Waters marque encore sa domination en écrivant tout seul les textes et en refusant les contributions des autres membres du groupe. Résultat : toutes les chansons sont chantées par Waters à part "Not Now John" où l'on peut entendre Gilmour chanter avec Waters.

    Waters dénonce la guerre et il s'avère plus qu'incisif envers les politiciens qui gouvernaient à l'époque, entre autres Margaret Thatcher...

    Le conflit continue et Waters finit par quitter le groupe en 1983, en réclamant les droits d'auteur ainsi que le nom du groupe! .

    Après d'interminables conflits juridiques, la loi donne raison à Gilmour et à Mason. Ils concerveront le nom de Pink Floyd...




    A Momentary Lapse Of Reason (1987)

    Signs Of Life
    Learning To Fly
    The DogsOf War
    One Slip
    On The Turning Away
    Round And Round
    A New Machine (Part I)
    Terminal Frost
    A New Machine (Part II)
    Sorrow

    A Momentary Lapse Of Reason :

    Sorti en 1987.

    Le 1er album sans Roger Waters et il eut un énorme succès ainsi que la tournée qui l'a suivi.

    La musique était bonne mais moins intense que les derniers albums.

    Il y eut le retour de Rick Wright mais à titre de musicien et non de partenaire.

    Les Pink Floyd ont montré que malgré le départ de plusieurs membres importants, le mythe est resté intact.




    The Division Bell (1994)

    Cluster One
    What Do You Want From Me
    Poles Apart
    Marooned
    A Great Day For Freedom
    Wearing The Inside Out
    Take It Back
    Coming Back To Life
    Keep Talking
    Lost For Words
    High Hopes

    The Division Bell :

    Sorti en 1994.

    Après 7 ans d'absence les Pink Floyd ont montré qu'ils étaient toujours aussi forts. "The Division Bell" a connu un succès mondial.

    Wright retrouve sa place de partenaire, il écrit même des chansons "Wearing The Inside Out".

    Avec ce dernier album, ils achèvent presque 30 ans d'existance à travers 4 décénies.

    Jamais un groupe n'est resté aussi longtemps au plus haut niveau malgré les pertes qu'il a subies.

    Le groupe Pink Floyd a toujours su garder son mystère. Ses différents membres ont bien caché leurs personalités. Une question : Combiens de fois avez vous vu leur visages sur les couvertures d'albums ou dans les clips?.




    P.U.L.S.E (live)

    Shine On You Crazy Diamond (Part 1-9)
    Astronomy Domine
    What Do You Want From Me
    Learning To Fly
    Keep Talking
    Coming Back To Life
    Hey You
    A Great Day For Freedom
    Sorrow
    High Hopes
    Another Brick In The Wall (Part 2)
    One Of These Days
    Speak To Me
    Breathe
    On The Run
    Time
    Breathe (Reprise)
    The Great Gig In The Sky
    Money
    Us And Them
    Any Colour You Like
    Brain Damage
    Eclipse
    Wish You Were Here
    Comfortably Numb
    Run Like Hell

    P.U.L.S.E :

    Sorti en 1995.

    Album Live retraçant toute l'œuvre des Pink Floyd.

    David Gilmour reprend des titres qu'il chantait jadis avec Roger Waters.

    Leurs concerts sont de véritables spectacles lumineux. Si vous avez assisté à l'un d'entre eux ou si vous les avez vus à la télé, inutile d'en dire plus...

    Autre question : N'avez vous jamais remarqué que les Pink Floyd montraient toujours une roue ou un pneu dans leurs clips ?!






    La biographie complete de bob marley

    17/02/2007 16:09

    La biographie complete de bob marley


    La biographie complete de

     

    Superstar du Reggae et prophète rasta, Bob Marley reste une des principales icônes du monde contemporain. Disparu prématurément en 1980, il a transformé un style issu de la musique populaire jamaïcaine en un mouvement majeur.
    Phénomène plutôt rare, Bob Marley est à la fois adulé du grand public, qui découvrit le reggae avec lui, et des connaisseurs les plus exigeants. Retour sur la vie et l’œuvre du Duppy conqueror.


    L’enfance d’un chef

    "Them belly full but we hungry/ A hungry mob is an angry mob/A rain a fall but the dirt is tough/ A pot a cook but the food no’ nough". ‘Them belly full

    Robert Nesta Marley naît le 6 février 1945 à St-Ann, dans la paroisse de Nine Miles. Fils d'un capitaine blanc de la marine parti une fois son forfait commis et d'une paysanne jamaïcaine noire, il découvre la difficulté d’être métisse, pris entre deux mondes qui s’ignorent. Adolescent, il quitte la campagne pour Kingston, comme beaucoup de jamaïcains que la misère poussent vers les villes. Pourtant, le travail y est rare et Bob vit à Trenchtown, sordide ghetto où se concentrent la pauvreté, le crime et la crasse, dans une promiscuité bien peu poétique au premier abord. Là, il rencontre Bunny Livingston, puis Peter Mackintosh, comme lui passionnés de musique. Peter joue un peu de guitare et les trois amis chantent les tubes de Rythm'n'Blues entendus sur les radios de Miami.

    Bob Marley enregistra son premier morceau, Judge not, à 16 ans, en 1961. Une industrie musicale commençait à se développer à Kingston, de façon désordonnée. Le taux de chômage était alors de 35 %. Il venait de laisser tomber son job de soudeur. Judge Not passe inaperçu mais Bob persiste. En 1964, il forme les Wailing Wailers

    - Les wailing wailers en 1964/65 -

    avec Peter Tosh et Bunny Wailer. Bientôt, ils signent un contrat avec le Studio One, le label de Clement "Coxsone" Dodd. Leur premier titre, Simmer Down, sera le tube de 1961 en Jamaïque. Devenus les Wailers, ils travaillent avec Leslie Kong, puis avec Lee "Scratch" Perry. A chaque fois la collaboration est fructueuse sur le plan artistique mais décevante sur le plan financier. En Jamaïque, les droits d’auteurs ne signifient pas grand chose, et même les chanteurs à succès ne parviennent pas, alors, à vivre de leur production. Les Wailers ne perçoivent que très peu d'argent tout en étant d'énormes vedettes locales. Cheveux courts, costumes chics, les Wailers jouent du ska et du Rock Steady. La compétition, alors, est rude. Pour beaucoup de jeunes du ghetto, la musique constitue un espoir de sortir de la misère. En 1971, la chanson Trenchtown Rock cartonne dans toute l'île.

     

    See Rasta

    Jusqu’en 66, d’ailleurs, la musique de Bob Marley reposait encore pour une très large part sur cette glorification du style de vie urbain des voyous jamaïcains. De Rude boy à Steppin’ razor, l’hymne des caïds de Kingston chanté par Peter Tosh, en passant par Rule them ruddy ou I’m the toughest (aussi chanté par Peter, et repris par une foultitude d’artistes, dont Johnny Clarke et I-Roy), le jeune Marley assumait le style ‘rocker’ pour épater la galerie. Il faut attendre sa rencontre avec Mortimo Planno, figure tutélaire du mouvement rasta à Kingston, pour que Bob se laisse pousser les dreads et laisse tomber les bracelets cloutés. Peu après, Vernon Carrington – "Gad the prophet" pour les Rastas et fondateur de l’Eglise des 12 tribus d’Israël – poursuivit l’éducation spirituelle de Bob Marley, bien que la star se défendra plus tard d’avoir eu besoin de quiconque pour trouver sa voie (c’est bien naturel) :

    "You have to look inside yourself to see rasta. Every Black is a rasta, dem only have to look inside themselves. No one had to tell me. Jah told me himself. I and I look inside I self and I saw Jah Rastafari".

    Gad révéla donc à Bob le secret des 12 tribus d’Israël, selon lequel chaque personne appartient à une de ces tribus en fonction de son mois de naissance. Pour Bob, c’est clair, il est né en février, donc il appartient à la tribu de Joseph. D’ailleurs, dans Redemption song, Bob se présente comme la réincarnation de Joseph, fils de Jacob : "but my hand was strenghtened by the hand of the almighty".

    A la fin des années 60, les Wailers devinrent le premier groupe jamaïcain populaire à faire de la philosophie et des rythmes rastas le fondement de leur musique. Les Wailers avaient accompli un chemin musical et spirituel d’envergure, donnant naissance à un mouvement culturel original et infléchissant l'évolution du reggae comme aucun autre artiste. Depuis un titre comme Simmer down, (1964, morceau écrit par Bob Marley et enregistré au Studio One) où le jeune Bob Marley s’époumone sur un beat très ska avec un chorus reprenant le refrain, le groupe a imprimé une marque indélébile à cette musique.

    "I and I are of the house of David. Our home is Timbuktu, Ethiopia, Africa, where we enjoyed a rich civilization long before the coming of the Europeans. Marcus Garvey said that a people without knowledge of their past is like a tree without roots".

    Bientôt, la plupart des stars du reggae devinrent rastas et, en retour, le reggae devint le principal vecteur d’expression de la culture rasta et de ses revendications. Des chanteurs comme Marley devinrent plus que des amuseurs. Ils étaient des révolutionnaires (revolutionnary workers) et des représentants des pauvres de Kingston, chez qui leur message arrivait par la radio, comme dans tous les foyers de l’île.

    "Them belly full but we hungry/ A hungry mob is an angry mob/ A rain a fall but the dirt is tough/ A pot a cook but the food no’ nough".

    Par ces mots simples chantés avec une voix squelettique, Marley diffusa au sein du peuple jamaïcain des éléments de conscience politique. Il s’en prit au système raciste (skinocratic system) de la Jamaïque, qui plaçait les blancs en haut de l’échelle sociale, les mulâtres au milieu et les noirs en bas. Dans Crazy baldhead, il chante :

    "Didn’t my people before me/ Slave for this country/ Now you look me with a scorn/ Then you eat up all my corn".

    En 1967, Marley cessa d’enregistrer, quitta Kingston et retourna dans son village natal de St. Ann mountain. Dans ces collines, il conclut son engagement envers Jah Rastafari, donnant une inclinaison définitive à sa vie, à sa musique et au mouvement rasta lui-même. Pendant un an, Bob adopta le style de vie rasta. Lorsqu’il revint à Kingston à la fin de 68, il s’engagea dans le combat musical grâce auquel il demeure célèbre. Ironie du sort, Marley s’était isolé au moment où le monde changeait, où la jeunesse exprimait son ras-le-bol et son désir de nouveauté, comme si cet isolement avait été nécessaire, au milieu de la fureur, pour venir proposer aux masses occidentales une nouvelle spiritualité.

    Les premières chansons à connotation religieuse de Bob Marley parurent en 1968. Il s’agit de Selassie I is the temple, Duppy conqueror, Small axe et Trench town rock.

    - Bob Marley et sa guitare (1968) -

    Pour Marley comme pour de nombreux rastas, les noirs sont une tribu perdue d’Israël. Ils se considèrent comme les véritables Hébreux et tiennent les occupants actuels d’Israël pour des imposteurs.

    Bien que certains rasta extrémistes (secte Nyabinghi) considèrent qu’il faut tuer l’oppresseur blanc, tous les rastas refusent de porter les armes. Comme l’explique Bongo-U, un guérisseur rasta de Montego Bay, "La violence est laissée à Jah. Seul Dieu a le droit de détruire". Les Rastas croient à la force spirituelle et au pouvoir des éléments : tremblement de terre, le tonnerre, l’éclair. Selon le précepte biblique, les Rastas s’interdisent de manger lorsque d’autres meurent de faim. Ils vivent en communauté, partageant leurs biens et s’échangeant des services.

    Au milieu des années 60, lorsque la violence connut de nouvelles flambées dans les ghettos de Kingston Ouest, la police et le gouvernement s’en prirent aux Rastas, brûlant leurs maisons et les mettant à la rue. Au plus fort de la répression, les forces de police détruisirent le quartier de Black o’ wall, un endroit du bidonville où vivaient de nombreux rastas, dans des cabanes faites de bois et de tôle. A l’aube, alors que la population dormait, les policiers arrivèrent à la tête d’un convoi de bulldozers pour raser l’endroit. Dans la panique, beaucoup de femmes, d’enfants et d’hommes furent blessés et nombreux furent arrêtés. Ces épisodes inspirèrent un grand nombre de reggaemen, qui trouvaient là matière à actualiser leur combat contre l’oppression, contre l’injustice et contre Babylone, ancrant le reggae dans une réalité politique, géographique et sociale particulièrement passionnée.

    Naturellement, la répression dont était victime le mouvement rasta, loin de l’affaiblir, renforçait sa popularité. Ses effectifs continuèrent d’augmenter tandis que le style rasta imprégnait désormais toute la société jamaïcaine. A l’étroit dans les villes, les Rastas historiques encouragèrent bientôt les jeunes à développer des communautés à la campagne, loin du "shitstem" (= système de merde). Les Rastas ont une culture de l’autonomie, fondée sur la pêche, la culture et l’artisanat. Cet appel à déserter Babylone se traduisit par une profusion artistique, les peintres, les sculpteurs sur bois et tous les autres Rastas doués d’un quelconque talent se mettant à transformer de nombreux endroits de l’île – à commencer par Kingston – en un lieu d’exposition et de méditation autour d’objets et de compositions de toutes sortes. Ce dynamisme culturel attire aujourd’hui un grand nombre de touristes sur l’île. Néanmoins, le principal impact de ce mouvement concerne le reggae, vers lequel affluèrent un grand nombre de jeunes désœuvrés, auparavant engagés dans des bandes et cherchant désormais à gagner leur vie et à développer leur talent dans la musique. Un type comme Dillinger est représentatif de cette mouvance des "rude boys" transformés en reggaeman – certes survolté – par l’influence des communautés rastas.

    En 72, durant les mois qui précédèrent les élections, le Premier Ministre Hugh Shearer, leader du Jamaican Labour Party, décide d’interdire la diffusion des chansons rastas à la radio. Ces efforts étaient dérisoires, le reggae étant partout dans l’île, un marché noir très animé s’étant même développé à l’occasion de cette interdiction. Le JLP fut d’ailleurs défait cette année là, tandis que Michael Manley, leader du People’s National Party, devenait Premier Ministre. Bien que Marley se défendait de faire de la politique ("Me no sing politics, me sing bout freedom"), il devint de facto une force électorale avec laquelle il fallait compter. Les deux camps eurent l’occasion de le récupérer (en le citant) ou de le poursuivre en justice.

    Comme les Rastas sont en contact direct avec Dieu – ils lisent au moins un chapitre de la Bible chaque jour – ils n’ont pas besoin d’intermédiaires. De là le rejet de tous les systèmes, qu’ils soient politiques, commerciaux ou administratifs. De même, le mouvement ne peut pas avoir de clergé ni de leader.


    Wailers inna Ingland

    En 72, alors que les Wailers travaillent sur une musique de film pour Nash en Angleterre, celui-ci les laisse en plan, partant aux États-Unis pour la promo d’un de ses disques. Les Wailers sont au bout du rouleau : Peter et Bunny ne supportent plus la grisaille londonienne, et veulent rentrer au pays. Déprimés et fauchés, les Wailers sont au point de rupture, lorsque Bob décide d’aller voir Chris Blackwell, le patron d’Island, une toute jeune maison de disque. Fils d’une famille de planteurs jamaïcains, élevé sur l'île et fan de ses musiques populaires, Blackwell connaît évidemment les Wailers. Il les engage, leur concède une avance et se montre pressé d’entamer une collaboration prometteuse.

    - Les Wailers au grand complet lors de leur réprésentation à la BBC en 1973 -

    Bob Marley et les Wailers éditeront une dizaine d’albums chez Island. Tous furent disques d’or (500 000 albums vendus) en Europe et au Canada. Deux furent disques d’or aux États-Unis (Rastaman Vibration et Uprising).


    Bob s’en va prématurément

    "There’s a natural mystic flowing through the air/ If you listen carefully now you will hear/ This could be the first trumpet, might as well be the last …"
    Natural mystic

    A la fin des années 70, Bob apprend qu’il est malade. Atteint d’un cancer, il sait qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Il décide de poursuivre son œuvre, soucieux d’exploiter au mieux le laps de temps dont il dispose, pour aider ceux qu’il a toujours défendus.

    En 78, la délégation sénégalaise aux Nations-Unies attribua à Bob Marley la médaille de la paix dans le tiers-monde (Third World peace medal) en remerciement de son influence en tant qu’artiste au service de la révolution. Pour le Zimbabwe, Marley organisa un concert au Boston’ Harvard Stadium afin de récolter des fonds pour la nouvelle Nation.

    Lorsqu’il rentre d’Harare, où les Wailers viennent de donner un concert en l’honneur de l’indépendance du Zimbabwe, le 18 avril 1980, Bob sait qu’il est en phase terminale. Il travaille comme un lion pour mettre au point le journal de Tuff Gong, son studio d’enregistrement. Il le baptisa Survival et, malgré l’approche mystique et les passages consignant "les enseignements de Sa Majesté", le journal de Marley faisait l’effort de toucher les jeunes. Bob Marley termina sa vie en prenant soin d’aider durablement les causes pour lesquelles il avait lutté. Il céda les droits d’auteur de certaines chansons à une Fondation dont l’objectif était d’aider les enfants du ghetto à s’alimenter correctement (the Hunger project). Il laissa aussi un Testament en faveur de la cause africaine :

    "I and I made our contribution to the freedom of Zimbabwe. When we say Natty going to dub it up in a Zimbabwe, that’s exactly what we mean, " give the people what they want " Now they got what they want do they want more ? " Yes ", the Freedom of South Africa. So Africa unite, unite, unite. You’re so right and let’s do it."

    En septembre 80, Bob Marley donne son dernier grand concert au Madison Square Garden de New-York, devant 20 000 personnes. Le jour suivant, il est pris d’un malaise alors qu’il court un jogging dans Central Park. Quelques jours après, il a un nouveau malaise, cette fois lors d’un concert, à Pittsburgh, au cours de ce qui devait s’avérer être son dernier show. Bob lutta plusieurs mois contre la maladie, un cancer du cerveau, dans la clinique du Dr. Joseph Issel, en RFA. Il mourut le 11 mai 1981 à Miami, au cours d’une escale alors qu’il rejoignait la Jamaïque pour y vivre ses derniers instants. Il avait 36 ans. Il fut enterré dans un caveau à St. Ann, près de la maison familiale, par sa femme, Rita, qui l’embauma comme les Égyptiens et les Africains le faisaient pour leurs rois.

    - Dernière photo de groupe prise dans un ascenceur lors de la tournée américaine de 1980 -

    Sa mort fut ponctuée de célébrations divers. Le mercredi 20 mai fut un jour de deuil national. Une cérémonie officielle eut lieu au Stade national, en présence de Sir Florizel Glasspole, le gouverneur général, de Michael Manley, le leader de l’opposition, et d’Edward Seaga, le premier ministre. Ce dernier annonça l’érection d’une statue en l’honneur de Bob Marley, la première du genre, dans le Jamaica Park. Il conclut en disant "May his soul find contentment in the achievment of his life and rejoice in the embrace of Jah Rastafari". A ce moment, les milliers de Rastas venus rendre un dernier hommage à leur prophète acclamèrent Jah en reprenant en chœur "Rastafari ! Rastafari !". Dans la mort, la société officielle reconnaissait finalement Marley et son Dieu.

    Agacés par cette forme de récupération, les Wailers poussèrent les barrières de police, prirent le cercueil dans lequel reposait Bob Marley et l’embarquèrent sur une camionnette. Ils partirent, suivis par un cortège incroyable, fait de bus, de voitures, de motos, de vélos et de gens courant derrière cette procession motorisée qui s’enfonçait dans le cœur de la Jamaïque, en direction des montagnes natales de Bob. Edward Seaga, décidé à ne pas se laisser écarter de l’événement, se fit transporter par hélicoptère jusqu’au temple qui devait accueillir la dépouille. Ce faisant, il arriva avant tout le monde, évitant le trajet sous le soleil, au milieu de la foule. La cérémonie eut lieu dans le plus grand désordre, une foule de plus de 10 000 personnes priant et chantant pour le départ du Dieu du reggae, tandis que les forces de police, à cheval, faisaient mine de vouloir ramener un ordre que personne n’entendait troubler.

     

    Quelques événements devenus historiques

    - 5 décembre 1976 : La tentative d’assassinat de Bob Marley en plein concert ne l’empêche pas de conclure sa performance mais le contraint à l'exil

    - Bob à l'hopital après la tentative d'assassinat du 3 décembre 1976 -

    " I have to run like a fugitive to save the life I live "
    Iron Lion Zion

    Cet événement historique témoigne de la violence endémique qui règne en Jamaïque et qui conditionne le contexte social, politique et culturel dans lequel le reggae s’est développé.

    Bob avait accepté de participer au Smile Jamaica concert, programmé au National Heroes Park de Kingston le 5 décembre 1976. Bien qu’il se défende de faire de la politique, Le concert apparaît clairement comme un soutien de Bob au gouvernement de l’époque, dirigé par Michael Manley, le leader du parti de gauche, le PNPN.

    - Le "Smile Jamaica Concert" eu lieu le 5 décembre 1976 pour promouvoir la paix en Jamaïque -

    L’affiche du concert 'Smile Jamaica' contenait d’ailleurs la mention suivante : 'Concert presented by Bob Marley in association with the Cultural Department of the Government of Jamaica'. Bob reçut des menaces de mort de la part des hommes de main du JLP, le parti de droite, convaincu que cette publicité fait à leurs adversaires politiques leur permettrait de gagner les élections à venir.

    Quelques jours avant le concert, Bob et sa famille sont victimes d’une tentative d’assassinat à leur domicile, au 56 Hope Road. Un homme armé débarqua et se mit à tirer sur les personnes présentes. Don Taylor, le manager des Wailers, reçut quatre balles. Rita Marley fut également blessée de plusieurs balles. Bob, lui, fut touché à la poitrine et au bras gauche. Lewis Griffith, un ami de Bob, fut également blessé, assez sévèrement. Heureusement, personne ne fut tué cette nuit là. Choqué, tous se réfugièrent dans les montagnes au-dessus de Kingston, pour se mettre à l’abri. A ce moment, les Wailers ne savent plus s’ils doivent participer au concert.

    Lorsque le moment de jouer arrive, c’est le groupe Third World qui débute le concert, Bob, Bunny et Peter étant absents. Burning Spear, également inscrit au programme, n’est pas là non plus. Attirée par l’affiche, plus de cinquante mille personnes s’amassent pourtant sur le lieu de l’événement. Finalement convaincu de venir par talkie-walkie – il peut entendre la foule réclamer sa venue – Bob descend à Kingston escorté par la police, dans une Volvo rouge où Bunny et Peter ont également pris place. Prévenue de l’arrivée imminente des Wailers, la foule de Heroes’s Park exulta, donna à l’instant une profonde intensité.

    Lorsque Bob arriva sur scène, il s’adressa au public pour affirmer sa neutralité et apaiser les conflits latents.

    "When me decided ta do dis yere concert two anna 'alf months ago, me was told dere was no politics. I jus' wanted ta play fe da love of da people.

    Affaibli, incapable de tenir sa Gibson à cause de sa blessure, Bob annonça qu’il ne jouerait qu’une chanson. Sur ce, il entama un set époustouflant de 90 minutes, ouvert avec War. Heureux, victorieux et rigolard, Bob quitta la scène en mimant un cow-boy en plein duel, exhibant sa blessure puis partant dans une danse africaine. Après ce succès, Bob s’envola pour Londres, où il devait séjourner 18 mois, à l’abri des violences de la Jamaïque.

    -22 avril 1978 : One love Peace Concert à Kingston : Bob réconcilie pour quelques heures les factions politiciennes qui déchirent la Jamaïque

    - Bob réunit les mains des 2 rivaux politiques lors du "One Love Peace Concert" le 22 avril 1978 -

    " Emancipate yourself from mental slavery/ None but ourselves can free our minds … "
    Songs of freedom

    Cet événement marque le retour triomphant de Bob Marley en Jamaïque après l’exil auquel l’avait forcé la tentative d’assassinat dont il avait été la victime. Au-delà de ces retrouvailles entre le dieu du reggae et ses fans, le concert est une date historique car elle marque la réconciliation, au moins symbolique, entre le Premier Ministre Michael Manley et le leader de l’opposition, Edward Seaga. Leur rivalité avait conduit l’île au bord de la guerre civile, les membres de chaque camp s’opposant de façon violente dans les rues de Kingston et des autres villes de l’île. Seul Bob Marley était en mesure d’initier un tel rapprochement. Par son charisme, il permet au peuple jamaïcain de retrouver un semblant de paix.

    Au début de 1978, deux sujets de conversations occupaient les Jamaïcains. Le premier était la pénurie de produits alimentaires, orchestrée par les Etats-Unis pour déstabiliser le gouvernement de Michael Manley. Le second concernait l’imminent retour sur l’île de Bob Marley après son exil volontaire aux Etats-Unis.

    Les deux partis du pays, le PNP (People's National Party) et le parti de droite, le JLP (Jamaican Labour Party) avaient constitué des groupes armés pour porter dans la rue leur opposition idéologique. Les deux groupes recrutaient des hommes de main dans le ghetto, où les voyous étaient prêts à tout contre quelques dollars. Certains leaders, comme Claudie Massop pour le JLP ou Bucky Marshall pour le PNP, commencèrent même à acquérir un statut de superstar.

    L’avion de Bob arriva à Kingston (aéroport Palisadoes/Norman Manley) le 26 février 1978. Dès cet instant, Bob Marley savait que son retour n’avait de sens que s’il parvenait à mettre fin à l’escalade de la violence, qui divisait l’île et effrayait ses habitants. Heureusement, le rapprochement avait été initié un peu plus tôt à Londres, début février. Lors d’un tournage vidéo, Bob avait été approché par des miliciens des deux camps, venus lui demander s’il accepterait de participer à un show, le "One Love Peace Concert", dont l’objectif était de mettre fin aux rivalités meurtrières.

    Le concert connut un succès qui dépassa toutes les espérances, d’autant que les médias saisirent l’occasion pour se pencher sur la situation politique de l’île. Toutes les stars du reggae étaient présentes, dont Jacob Miller, Inner Circle, The Mighty Diamonds, Trinity, Dennis Brown, Culture, Dillinger, Big Youth et Ras Michael and The Sons of Negus. Pour marquer le coup, les Wailers décidèrent de sortir un album dédié à l’occasion, Kaya.

    Pendant le concert, Bob Marley harangua Michael Manley et Edward Seaga, leur reprochant de persécuter les rastas pour leur amour de l’herbe. Il alluma un joint sur scène, puis leur demanda de le rejoindre pour se serrer la main, montrant par leur exemple que le combat politique devait rester un dialogue entre frères :

    "To make everything come true, we've got to be together, yeah, yeah. And to the spirit of the most high, His Imperial Majesty Emperor Haile Selassie I, run lightning, leading the people of the slaves to shake hands. . . To show the people that you love them right, to show the people that you gonna unite, show the people that you're over bright, show the people that everything is all right.
    Watch, watch, watch, what you're doing, because . . . I'm not so good at talking but I hope you understand what I'm trying to say. I'm trying to say, could we have, could we have, up here onstage here the presence of Mr. Michael Manley and Mr. Edward Seaga. I just want to shake hands and show the people that we're gonna unite . . . we're gonna unite . . . we've got to unite . . . The moon is high over my head, and I give my love instead. The moon is high over my head, and I give my love instead.
    "

    Pour donner plus de force à cette réconciliation symbolique, Bob exhorta la jeunesse jamaïcaine à travailler pour la paix.

    "Yes, the Peace, is really the Youth of Jamaica started it really. Asked me to help and get it together, y'know, knowing that I was one of the victims during the time of the politics. This peace work, it don't stop ... it never stop ... We know it never stop. That mean, we the youth got a work to do."

    -18 avril 1980 : Bob Marley fête l’indépendance du Zimbabwe

    "Every man gotta right to decide his own destiny"
    Zimbabwe

    Le 17 avril 1980, Bob Marley joue à Harare, au Rufaro Stadium, à l’occasion des festivités qui marquent l’indépendance du pays. Il avait été invité par le gouvernement nouvellement élu, notamment en raison du soutien apporté à la ZANLA au travers de sa chanson Zimbabwe.

    Personne n’avait songé à indiquer aux Wailers le cadre dans lequel ils allaient jouer : le show était programmé à la suite des cérémonies d’indépendance et pour un parterre exclusif de personnalités internationales, dont Robert Mugabe, le nouveau Premier Ministre, le Prince Charles et Indira Gandhi. En tout, 104 chefs d’Etat ou représentants assistaient à ce spectacle. De fait, les Wailers furent un peu pris par surprise, n’étant pas prêts lorsque le speaker annonça leur show, juste après la fin de la cérémonie d’indépendance.

    En définitive, les premiers mots prononcés dans le Zimbabwe indépendant, alors que le nouveau drapeau était à peine hissé sur le mat furent

    "Ladies and gentlemen, Bob Marley and the Wailers !".

    Bob cria "Viva Zimbabwe !", et le show s’ouvrit sur Positive vibrations, avant de se poursuivre par Them belly full. Alors que Marley entamait I shot the sheriff, un chahut impressionnant commença : la foule amassée dehors, à la fois excitée et furieuse d’être tenue à l’écart de l’événement, se mit à s’agiter et cassa les portes du stade, provoquant un désordre inattendu. Les forces de l’ordre intervinrent pour stopper le concert. La police blanche de l’ex-Rhodesie balança des gaz lacrymogènes sur la foule noire amassée en dehors du stade. Les rythmes joués par Familyman, le bassiste des Wailers, faisaient monter la pression. L’ordre ne revint que lorsque les guérilleros de la ZANLA (Zimbabwe African National Liberation Army) traversèrent le stade le poing levé, assurant les personnes présentes que la police ne pouvait pas mettre fin aux célébrations.

    Bob Marley revint sur scène après un quart d’heure d’interruption, en criant "Freedom !". Un speaker anglais, d’une voix pincée, lui annonça par haut-parleur "Bob Marley, you have exactly two minutes left". Marley répondit par la provocation en entamant War, hymne à la paix et à la libération de l’Afrique, morceau d’anthologie créé par la mise en musique du discours prononcé par Heilé Sélassié devant les nations unies.

    "Until the ignoble and unhappy regimes/ That now hold our brothers/ In Angola/ In Mozambique/ South Africa/ In subhuman bondage/ Have been toppled/ Utterly destroyed/ Everywhere is war"
    War

    Certains spectateurs se joignirent à Bob Marley pour chanter et danser avec lui sur scène, reprenant en chœur un refrain adressé aux voisins sud-africains, où l’apartheid demeurait : "there will be war until South Africa is free". Les scènes d’allégresse se poursuivirent, la foule étant désormais rassurée sur son avenir. La fête devenait une façon de montrer aux racistes blancs qu'un pays nouveau se construisait et que, contrairement à ce qui avait été dit, les noirs de Rhodésie ne devraient pas attendre 2035 pour prendre leur destin en main. L’atmosphère resta surréaliste. Neville Garrick, l’ingénieur rasta qui assurait la production des concerts des Wailers, avaient orienté son impressionnant dispositif de façon à pouvoir faire entendre la musique à la foule restée en dehors du stade, dans des conditions plus que satisfaisantes. Pour cela, plus de 40 ensembles de baffles, tweeters, mixers et jeux de lumières avaient été mobilisés. Ce n’était pas le convoi de semi-remorques qui suit aujourd’hui le Rolling Stones circus mais, pour l’époque et pour le lieu, l’effort était considérable. Le résultat était à la hauteur : la puissance sourde et lourde de la batterie s’entendait dans le ciel africain de la capitale libérée tandis que l’énergie, la force spirituelle, l’histoire et l’émotion du reggae se diffusaient autour du stade. Aussi, lorsque Marley gémit "we don’t need more trouble" (War), l’atmosphere devint plus calme.

    Les deux dernières minutes concédées par le colonisateur sur le départ étaient quinze, les Wailers chantèrent "Africans a liberate Zimbabwe". La foule reprit le refrain et Bob conclut son show en appelant à l’unité pan-africaine, composante essentielle du message rasta.

    Bob réédita l’expérience le lendemain, offrant un concert gratuit à 100 000 personnes, les pauvres, les chômeurs et les ouvriers qui n’avaient pas pu assister aux célébrations depuis les gradins du stade. Les Wailers furent particulièrement bons, jouant avec une énergie proche de l’extase, bien que Bob Marley parut un ton en dessous de sa forme habituelle, sans doute un peu dépité par les gaz lacrymo de la veille et affaibli par la maladie. Pour lui, un nouveau combat débutait.

    Les Wailers passèrent une semaine au Zimbabwe, se comportant en véritables ambassadeurs de la Nation Rasta. Ils organisèrent des matches de foot amicaux, rencontrèrent le Président Canaan Banana et les guérilleros dans leurs camps.

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    bob discography

    17/02/2007 15:58

    bob discography


    Les cinq premiers albums présentés dans cette discographie appartiennent à une époque lointaine, les sixties. Bob, Bunny et Peter portaient un costard et des lunettes noires. Ils avaient les cheveux courts, ne fumaient pas en public et jouaient des rythmes alertes pour faire danser les Jamaïcains dans les sound-systems. A cette période, les Wailers passent du ska au rock-steady, chantant l’amour et les rude boys de Kingston.


    - One love at studio One -

    1. Teenager In Love
    2. Ska Jerk
    3. Simmer Down
    4. One Love
    5. I'm Gonna Put It On
    6. Who Feels It Knows It
    7. Bend Down Low
    8. And I Love Her
    9. Like A Rolling Stone
    10. Can't You See

     

    - The Wailing Wailers at Studio One -

    1. And I Love Her
    2. Rude Boy
    3. I'm Still Waiting
    4. Ska Jerk
    5. Somewhere To Lay My Head
    6. Wages Of Love
    7. Wages Of Love
    8. I'm Gonna Put It On
    9. Cry To Me
    10. Jailhouse
    11. Sinner Man
    12. Who Feels It Knows It
    13. Let Him Go
    14. When The Well Runs Dry
    15. Can't You See
    16. What Am I Supposed To Do
    17. Rolling Stone
    18. Bend Down Low
    19. Freedom Time
    20. Rocking Steady


    - Simmer down at Studio One -

    1. This Train
    2. Simmer Down
    3. I Am Going On
    4. Do You Remember
    5. Mr. Talkative
    6. Habits
    7. Amen
    8. Go Jimmy Go
    9. Teenager In Love
    10. I Need You
    11. It Hurts To Be Alone
    12. True Confession
    13. Lonesome Feeling
    14. There She Goes
    15. Diamond Baby
    16. Playboy
    17. Where's The Girl For Me
    18. Hooligan
    19. One Love
    20. Love And Affection


    - Birth of a legend -

    1. Simmer down
    2. It hurts to be alone
    3. Lonesome feelings
    4. Love and affection
    5. I'm still waiting
    6. One love
    7. I am going Home
    8. Wings of a dove
    9. Let him go
    10. Who feels it (knows it)
    11. Maga dog
    12. I made a mistake
    13. Lonesome track
    14. Nobody knows
    15. The ten commandments of love
    16. Donna
    17. Do you remember
    18. Dancing shoes
    19. I don't need your love
    20. Do you feel the same way



    1. Wings of a dove
    2. It hurts to be alone
    3. I'm still waiting
    4. Who feels it (knows it)
    5. Do you remember
    6. Dancing shoes
    7. I don't need your love
    8. Lonesome track
    9. Do you feel the same way
    10. The ten commandments of love


    - African herbsman -

    Sorti sur le label Trojan Records, African herbsman est un album produit en collaboration avec Lee Perry. Première création ‘rasta’ des Wailers, African Herbsman ne contient que des tubes devenus des standards du reggae roots, comme 400 years, Kaya, Fussing and fighting ou Sun is shining.

    1. Lively up yourself
    2. Small axe
    3. Duppy conquerer
    4. Trenchtown rock
    5. African herbsman
    6. Keep on moving
    7. Fussing and fighting
    8. Stand alone
    9. All in one
    10. Don't rock the boat
    11. Put it on
    12. Sun is shining
    13. Kaya
    14. Riding high
    15. Brain washing

    16. 400 years


    - Catch a fire -

    Catch a fire, sorti en 1971, est le premier album issu de la collaboration entre les Wailers et Chris Blackwell. Les ventes seront limitées mais la critique élogieuse. Island positionne les Wailers comme des rockers plutôt que des reggaemen, travaillant les arrangements et le look de l’album en ce sens (un briquet figure seul sur une pochette dépouillée). Les titres de l’album, principalement composés par Bob, annoncent les thèmes clefs des Wailers pour les dix années à venir : la paix, l’unité, la justice sociale, la pauvreté, l’histoire des peuples africains.

    Enregistré au Dynamic Sound Studios, au studio d’Harry J. et au Randy's, mixé au studio Island (Londres).

    1. Concrete jungle
    2. Slave driver
    3. 400 years
    4. Stop that train
    5. Rock it baby
    6. Stir it up
    7. Kinky reggae
    8. No more trouble
    9. Midnight ravers

    Bob Marley : Voix, guitares - Peter Tosh : Claviers, guitares, voix - Bunny Livingstone : Congas, bongos, voix - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie

    - Burning the wailers -

    Après Catch-A-Fire, Burnin est un album de transition pour Bob Marley et les Wailers. Contraints d’entrer dans le moule promotionnel pour se faire connaître, Bob, Peter et Bunny enchaînent les tournées et les plateaux télé, séduisant les critiques occidentaux par leur travail. L’album, enregistré en Jamaïque, intègre des titres composés avec Lee Scratch Perry, comme Small axe, et confirme le talent d’auteur de Bob. Les thèmes rastas sont développés plus largement, tandis que l’usage des percussions s’étend, dans la tradition burru. Sur la pochette Bob fume d’ailleurs un gros spliff, exprimant par cette pose provocatrice le credo rasta. Problème : des tensions apparaissent au sein du groupe ; Bob prend naturellement le leadership, encouragé par Chris Blackwell, tandis que Peter supporte mal de passer à l’arrière-plan et que Bunny exprime le désir de rentrer en Jamaïque. La campagne lui manque et la grisaille londonienne le déprime. Peter et Bunny quitteront bientôt le groupe, laissant Bob poursuivre sa carrière solo, éclatante et prolifique. Burnin’ marque le début de l’adhésion du grand public au reggae des Wailers, des titres comme Get up, Stand up ou I shot the Sheriff (bientôt repris par Clapton) devenant des tubes intemporels.

    Enregistré au studio d’Harry J., mixé au studio Island (Londres). Produit par Chris Blackwell et les Wailers. 1973.

    1. Get up, stand up
    2. Hallelujah time
    3. I shot the sheriff
    4. Burnin' & lootin '
    5. Put it on
    6. Small axe
    7. Pass it on
    8. Duppy conqueror
    9. One foundation
    10. Rastaman chant

    Bob Marley : Voix, guitares - Peter Mackintosh : Guitares, voix - Bunny Livingstone : Congas, bongos, voix - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Earl "Wyre" Lindo : Claviers

    - Natty Dread -

    Premier album solo de Bob, Natty Dread prouve qu’il est un grand artiste, soucieux de pousser plus avant son engagement dans la cause rasta. Les dreads ont bien poussé depuis Burnin’, et Bob commence à jouir d’une certaine notoriété depuis que la reprise par Clapton de I shot de Sheriff a attiré les projecteurs vers son compositeur.
    Al Anderson, jeune guitariste américain de Blues, rejoint l’orchestre qui soutient Bob, toujours épaulé par les frères Barrett. Bob s’adjoint en outre un trio de choristes féminin, les I-Threes, formé de "Judy" Mowatt, Marcia Griffith et sa femme Rita Marley. La pochette de l’album continue de mentionner les Wailers, même si la formation initiale a considérablement évolué.
    Natty Dread fut un énorme succès commercial et médiatique. Bob s’éloigne du son roots et du Dub qu’affectionnaient les Wailers au temps des délires de Scratch ; l’orientation rock et blues de ses créations lui attache pour longtemps un public de fans à la fois large et fidèle. No Woman no cry, tube sirupeux, ouvre à Bob les portes du star system. Demandé par tout le monde, désormais capable d’attirer en concert plusieurs milliers de personnes sur son nom, il transforme définitivement le reggae en un courant majeur de la musique contemporaine.


    Produit par Chris Blackwell et les Wailers. Enregistré au Harry J. Studios, Kingston. Mixé au Basing Street Studios, Londres. 1974.

    1. Lively up yourself
    2. No woman no cry
    3. Them belly full (but we hungry)
    4. Rebel music
    5. So Jah say
    6. Natty Dread
    7. Bend down low
    8. Talkin’ Blues
    9. Revolution

    Bob Marley : Voix, guitares - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Bernard "Touter" Harvey : Claviers - Al Anderson : Guitare Solo - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Rastaman Vibration -

    Sur sa lancée, Bob Marley continue de développer le message rasta, élargie à des considérations tiers-mondistes. Crazy Baldheads se moque des petits blancs tandis que War, animé d’un souffle historique, met en musique un discours d'Haïlé Sélassié prononcé devant les Nations-Unies pour demander la libération totale de l’Afrique, du Zimbabwe à l’Angola en passant par l’Afrique du Sud. Rastaman Vibration est la plus grosse vente de Bob de son vivant (les compilations dépasseront ensuite les albums originaux). 76, c’est aussi l’année des élections en Jamïque, et les affrontements entre les gangs du PNP et du JLP provoquent des bouffées de violence dans lesquelles Bob se trouve mécaniquement impliqué. En septembre 76, il est victime d'un attentat à son propre domicile. Bob s'en tire avec une balle dans le bras et une autre dans la poitrine ; Rita, sa femme, est blessée à la tête. Don Taylor, le manager des Wailers, est gravement blessé. Bob décide de retourner s’installer en Angleterre. Il y restera deux ans.

    Produit par Bob Marley et les Wailers. Enregistré au Harry J. Studios et Joe Gibbs Studios, Kingston. Mixé au Criteria Studios, Miami. Island,1976.

    1. Positive Vibration
    2. Roots, Rock, Reggae
    3. Johnny Was
    4. Cry to me
    5. Want More
    6. Crazy Baldhead
    7. Who the Cap Fit
    8. Night Shift
    9. War
    10. Rat Race

    Bob Marley : Voix, guitares - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, basse, percus et choeurs - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Earl "Chinna" Smith : Guitares - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs - Al Anderson : Guitare solo (sur Crazy Baldhead)

    - Exodus -

    Produit par Bob Marley et les Wailers. Island, 1977.
    Bob avait quitté l’atmosphère passionnée de la Jamïque pour trouver refuge en Angleterre. Or, 77 est marqué par de multiples troubles dans l’île, les punks de montrant décidés à foutre le bordel. Bob prête peu attention à ces mouvements, engagé dans son travail de création. Exodus est une nouvelle réussite, due notamment aux arrangements conçus par Junior Marvin, un jeune guitariste dont Bob s'est attaché les services et qui marquera profondément la suite de la carrière des Wailers. L'album parvient à concilier des titres graves, mystiques et politiques avec des morceaux plus légers et plus romantiques. Avec Natural Mystic, Bob donne à entendre une vision panthéiste de sa relation au monde, à la nature et à Jah. Exodus, le titre éponyme, est un long morceau de 7 minutes 30 où Bob décline le thème de l’exil. Enfin, en terminant avec One Love, l’album s’ouvre sur une note d’espoir, encourageant les auditeurs à se montrer confiants dans l’avenir.
    L’avenir, pourtant, prend une sale tournure à partir de cette date. Comme toujours, les Wailers se lance dans une méga-tournée internationale après la sortie de l’album. Ils sont désormais connus aux Etats-Unis, et leurs obligations enver un public qui n’en finit pas de s’étendre s’en ressentent. A Paris, Bob est victime d’un accident lors d’un match de foot contre une équipe de journalistes. Lors d’une visite chez le médecin, Bob apprend que son organisme contient des cellules cancéreuses. Contre l’avis de son entourage, Bob refuse de se faire amputer de l’orteil, et met un terme à la tournée. Désormais, il vit avec le spectre de la maladie en lui.

    1. Natural Mystic
    2. So Much Things to Say
    3. Guiltiness
    4. The Heathen
    5. Exodus (t)
    6. Jamming
    7. Waiting in Vain
    8. Turn Your Lights Down Low
    9. Three Little Birds
    10. One Love/People Get Ready

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions et Choeurs - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Kaya -

    Sorti en 1978 chez Island, Kaya est un ensemble de chansons d’amour (comme Is this love ?) et de morceaux célébrant le mode de vie rasta (Kaya signifie herbe en argot rasta). Composé dans la perspective du One Love Peace Concert, cet album fut présenté au monde lors de la tournée internationale des Wailers en 1978. Certains fans ont pu critiquer l’album, considérant que Bob Marley devenait mou. Il est vrai que Kaya venait après Rastaman Vibration et Exodus. Les Wailers ont souvent justifié cette pause : la situation était devenue trop dangereuse pour poursuivre dans la confrontation verbale. Il était devenu nécessaire de proposer aussi des chansons plus soft, moins combatives, pour ne pas suivre l’engagement dans la violence. Les Wailers voulaient porter la discussion sur le terrain de l’art de vivre, et continuer de séduire les fans occidentaux par des refrains simples et entraînants, qui continueraient de les faire adhérer à la cause rasta. Edité à une occasion historique, Kaya mérite donc mieux qu’un sourire dédaigneux, d’autant que les Wailers prouveront en 79 et 80 qu’ils n’ont rien perdu de leur mordant en éditant Babylon by bus puis Uprising, Survival et Confrontation.

    1.Easy Skanking
    2. Kaya
    3. Is This Love
    4. Sun is Shining
    5. Satisfy my Soul
    6. She's Gone
    7. Misty Morning
    8. Crisis
    9. Running Away
    10. Time Will Tell

     

    - Survival -

    Survival, c’est un message d’espoir apporté à l’Afrique à l’aude des années 80. Bob a passé une bonne partie de l’année 79 à paufiner cet album, qu’il avait prévu d’appeler Black Survival. Par respect pour le public blanc qui l’a soutenu depuis le début, Bob optera pour un titre plus consensuel. Entièrement composé de titres originaux, Survival est emprunt d’une ferveur militante, appelant à l’unité du continent africain. Plus qu’une consécration, Survival offre à Bob Marley un triomphe moral. Au-delà des disques d’or, le prophète rasta accède au statut de sage. Les Nations-Unies lui décernent la médaille de la Paix ; il est fait citoyen d'honneur de la Nouvelle-Zélande. Comme toujours, la sortie de l’album est suivie d’une gigantesque tournée internationale, du Japon aux Etats-Unis en passant par l’Europe et l’Australie. Bob affirme son statut de superstar. Peu après cette tournée, Bob et les Wailers sont invités par le nouveau gouvernement du Zimbabwe, en reconnaissance du soutien apporté à la lutte pour l’indépendance.

    Enregistré au studio Tuff Gong (Kingston). Island, 1979. Produit par : Bob Marley & The Wailers & Alex Sadkin.

    1. So Much Trouble in the World
    2. Zimbabwe
    3. Top Rankin'
    4. Babylon System
    5. Survival
    6. Africa Unite
    7. One Drop
    8. Ride Natty Ride
    9. Ambush in the Night
    10. Wake Up and Live

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - Al Anderson : Guitare Solo - Earl "Wire" Lindo : Claviers, orgue - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Uprising -

    Uprising, malgré son titre, marque une inflexion dans l’oeuvre et le combat de Bob Marley. Les Wailers se sont séparés de Don Taylor après évoir découvert ses talents d’escroc (le titre Bad card lui sera d’ailleurs dédicacé). Le contrat qui les lie à Island touche à sa fin. Bob se sait malade, et peine à se concentrer sur son travail. Au quotidien, les Wailers doivent résister aux médias pour éviter d’être tranformés en bêtes de foire.
    Sorti en 1980, Uprising est évidemment brillant, Could You Be Loved apportant une touche disco étonnante et sautillante. Si l’écoute d’Uprising laisse un goût amer, c’est sans doute parce que ses deux derniers titres, Forever Loving Jah et Redemption Song constituent des chants d’adieu de Bob à son public. Au cours de la tournée mondiale qui suit la sortie de l’album, "Tuff Gong Uprising", Bob passera une dernière fois à Paris, au Bourget, devant cinquante mille personnes. A New-York, Bob est victime d’un malaise au cours d’un footing. Il décide de maintenir les dates de la tournée mais doit se résigner après un dernier concert, à Pittsburgh. Il est alors admis dans un hopîtal de Miami. Après un passage en Suisse, Bob décidera de rentre en Jamaïque pour y vivre ses derniers jours. Il n’en aura pas le temps, décédant à Miami le 11 Mai 1981.

    Produit par Bob Marley & The Wailers et Chris Blackwell. Enregistré au Tuff Gong Studio, Kingston. Island, 1980.

    1. Coming in From the Cold
    2. Real Situation
    3. Bad Card
    4. We and Them
    5. Work
    6. Zion Train
    7. Pimper's Paradise
    8. Could You Be Loved
    9. Forever Loving Jah
    10. Redemption Song

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, percussions - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - Julian "Junior" Marvin : Guitares - Al Anderson : Guitare Solo - Earl "Wire" Lindo : Claviers, orgue - The I-Threes (Rita Marley, Judy Mowatt, Marcia Griffith) : Choeurs

    - Chances are -

    Album posthume sorti en 1981 sur le label WEA, Chances are est le fait d’un petit malin, Danny Sims, manager des Wailers entre 1968 et 1972. L’album, plutôt médiocre, est composé de huit titres de cette époque, remixés précipitamment pour profiter de l’aubaine. Il donne la mesure des multiples récupérations dont la dépouille de Bob fera l’objet.

    1. Reggae on Broadway
    2. Gonna get you
    3. Chances are
    4. Soul rebel
    5. Dance to the reggae
    6. Mellow mood
    7. Stay with me
    8. (I'm) Hurting inside.


    - Confrontation -

    Sorti en 1983 chez Island, Confrontation est un album posthume qui surprend tout le monde. Le disque réunit quelques titres sortis exclusivement en Jamaïque dans les années 70, ainsi que des morceaux non retenus lors des enregistrements de Survival et Uprising, comme Buffalo Soldier. Les bandes ont été retravaillées par les Wailers, si bien que le public a vraiment l’impression que Bob est vivant, et qu’il sort un nouvel album..

    1. Chant Down Babylon
    2. Buffalo Soldier (t)
    3. Jump Nyabinghi
    4. Mix up, Mix Up
    5. Give Thanks And Praises
    6. Blackman Redemption
    7. Trenchtown
    8. Stiff Necked Fools
    9. I Know
    10. Rastaman Live up

    Bob Marley : Voix, guitares, percus - Aston "Family Man" Barrett : Basse - Carlton "Carlie" Barrett : Batterie - Tyrone Downie : Claviers, choeurs - Junior Marvin : Guitares, choeurs - Earl "Wyre" Lindo : Claviers - Alvin "Seeco" Patterson : Percussions - The I-Threes (Rita Marley, Marcia Griffith, Judy Mowatt) : Choeurs - Glen Da Costa : Saxo ténor - David Madden : Trompette - Nambo : Trombone - Devon Evans : Percussions - Santa : Batterie sur "Chant Down Babylon"


    Les lives

    Il existe de nombreux albums live des Wailers. Parmi eux, on distingue deux chefs d’oeuvre, Live ! et Babylon by bus.

    - Live! -

    Enregistré au Lyceum Theater de Londres et sorti en 1975 sur Island, Live ! est un témoignage délirant de l’émotion dont les concerts de Bob Marley étaient empreints. L’échange entre Bob et son public est perceptible sur No Woman, No Cry tandis que les interprétations fiévreuses de Lively Up Yourself et Get Up, Stand Up démontrent les talents de performers de Bob, fou et emporté dans une transe mystique dans ses concerts enfumés.
    Après cette tournée, Bob rentre en Jamaïque pour composer de nouveaux titres et lancer sa propre maison de disque. Il est aidé en cela par Chris Blackwell, qui lui vend une grande maison, futur siège de Tuff Gong, au 56 Hope Road.

    1. Trenchtown Rock
    2. Burnin' And Lootin'
    3. Them Belly Full
    4. Lively Up Yourself
    5. No Woman No Cry
    6. I Shot The Sheriff
    7. Get Up, Stand Up


    - Babylon By Bus -

    Enregistré à Paris, Copenhague, Londres et Amsterdam en 1978, Babylon by bus est un live époustouflant sorti sur Island. Il constitue une révélation pour de nombreux groupes de rock, qui comprennent à son écoute qu’il est possible de faire un album live à la fois puissant et pur musicalement. La section rythmique des Wailers (barrett brothers) est mise en avant sur ce disque, auquel Bob voulait absolument donner une tonalité rock, guitares en avant.

    1. Positive Vibration
    2. Punky Reggae Party
    3. Exodus (t)
    4. Stir it Up
    5. Rat Race
    6. Concrete Jungle
    7. Kinky Reggae
    8. Lively Up Yourself
    9. Rebel Music
    10. War/No More Trouble
    11. Is This Love
    12. Heathen
    13. Jamming


    Les films

    On notera que divers films ont aussi été tournés sur Bob Marley et les Wailers :

    - Exodus, de Keith McMillan, 1977. Le film montre les Wailers en concert au Rainbow Theater de Londres, en juin 1977.

    - Heartland Reggae, d’Emmanuel Boon, 1980. Concert de Bob Marley lors de la visite d’Heile Selassie en Jamaïque. On y voit aussi Peter Tosh et Burning Spear.

    - Reggae Sunsplash, de Stefan Paul, 1980. Enregistrement du mythique concert de Montego Bay, où se tenait le festival Sunsplash de 79, avec Bob Marley, Peter Tosh, Burning Spear, Thrid World.

    Les compilations

    Legend

    Is This Love, No Woman No Cry, Could you be loved, Three Little Birds, Buffalo Soldier, Get up Stand up, Stir It Up, One Love/People Get Ready, I Shot The Sheriff, Waiting In Vain, Redemption Song , Satisfy My Soul, Exodus, Jamming, Iron lion zion .


    Rebel music


    Rebel Music, So Much Trouble In The World, Them Belly Full, Rat Race, War/No More Trouble, Roots rock reggae, Slave Driver , Ride Natty Ride, Crazy Baldhead (t), Get Up, Stand Up

    Lively up yourself (4 Cd)


    Lively Up Yourself, Soul Rebel, Sun Is Shining, Stop The Train, African Herbsman, Mr.Brown, 400 Years, Rainbow Country, Brain Washing, Rebel's Hop, Stand Alone, Kaya, Trenchtown Rock, Riding High, Mellow Mood, Duppy Conquerer, There She Goes, Touch Me, Hammer, You Can't Do That To Me, How Many Times, Chances Are , Treat You Right, No Sympathy, Try Me, Put It On, Fussing And Fighting, Keep On Moving, Soul Almighty, Small Axe, Soul Shakedown Party, Go Tell It On The Mountain, Soon Come, Can't You See, Cheer Up, Do It Twice, Back Out, Soul Captive, Natural Mystic, Don't Rock My Boat, Caution, Reaction, It's Alright, Corner Stone, No Water, My Cup, All In One


    Natural Mystic

    Natural mystic, Don't rock my boat, Keep on moving, Lively up yourself, Stop the train, Small axe, Trenchtown rock, Corner stone, Mr. Brown, Soul shakedown party, African herbsman, Soul almighty, Treat you right, It's alright


    Natural mystic : the legend lives on

    Trenchtown Rock; live, Iron Lion Zion(remix), Crazy Baldhead, So Much Trouble, Easy Skanking, Keep On Moving (remix), Time Will Tell, Who The Cap Fit, Roots, Rock, Reggae , Pimper's Paradise, One Drop, War, Africa Unite, Natural Mystic, Sun is Shining.






    tupac shakure en grafitti

    17/02/2007 15:57

    tupac shakure en grafitti







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